Existentialisme, Kierkegaard, Nietzsche, Heidegger, Sartre, liberté, angoisse, morale humaine, L'être et le temps, temps, responsabilité
Kierkegaard a développé un modèle conceptuel de trois stades de l'existence humaine, l'esthétique, l'éthique et le religieux. Chacun de ces stades représente une manière différente de vivre et d'appréhender le sens de la vie. Le passage d'un stade à l'autre est souvent décrit comme un cheminement existentiel.
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Nietzsche a opposé la morale de l'esclave à la morale de l'aristocrate. La morale de l'esclave étant né de l'envie, de la jalousie, de la faiblesse tandis que la morale de l'aristocrate est née de la santé, de la vigueur, de la force. La morale de l'esclave est également nommée morale du ressentiment chez le philosophe allemand. Dans cette logique du faible que dénonce le philosophe allemand, on peut observer ce qu'il nomme une inversion des valeurs dans laquelle celui qui était le fort est diabolisé tandis que le faible est présenté comme bon. La faiblesse est donc présentée comme une valeur.
[...] L'existentialisme chez Kierkegaard, Nietzsche, Heidegger et Sartre Søren Kierkegaard 1 L'angoisse existentielle. Le philosophe danois s'est intéressé en profondeur à la notion d'angoisse existentielle. Il a présenté cette angoisse existentielle comme un sentiment profond de malaise et d'incertitude face à la liberté et à la responsabilité individuelles. Pour lui, la notion d'angoisse se présente cependant comme un élément fondamental et indissociable de l'existence humaine et elle est ressentie lors de la prise de décisions importantes dans la vie d'un homme. [...]
[...] Il présente une multitude de causes qui peuvent déboucher sur le désespoir, révélant ainsi que tout le monde peut être bel et bien concerné. Le philosophe présente le désespoir comme un fardeau existentiel lié consubstantiellement à notre fondamentale liberté de choix et d'action. Lorsque le philosophe suggère que l'angoisse est un état permanent, il laisse entendre que l'existence humaine est angoissante en soi dans la mesure où nous sommes perpétuellement confrontés à des choix et à la responsabilité qui en découle. [...]
[...] Elle préserve ce qui est malsain, elle permet la survie des dégénérés. Elle multiplie les misérables ». Dans cette citation, nous pouvons considérer à quel point le philosophe dénonce comment la moralité est nécessairement associée à la faiblesse, comment elle consiste à sanctifier ce qui est pour lui malsain. Martin Heidegger 1 L'être et le temps Cette notion de relation entre l'être et le temps peut être analysée en présentant tout d'abord la notion de Dasein que l'on peut traduire par « être-là » ou existence. [...]
[...] La morale de l'esclave est également nommée morale du ressentiment chez le philosophe allemand. Dans cette logique du faible que dénonce le philosophe allemand on peut observer ce qu'il nomme une inversion des valeurs dans laquelle celui qui était le fort est diabolisé tandis que le faible est présenté comme bon. La faiblesse est donc présentée comme une valeur. Nietzsche propose donc de renverser à nouveau ces valeurs. Il propose une transvaluation des valeurs qui aboutirait à une valorisation de ce qui est vraiment noble et à souhaiter : les forces créatrices, la bonne santé, la vigueur intellectuelle et morale. [...]
[...] Ce stade se caractérise donc par une plus grande maturité de l'individu. Enfin, le stade religieux symbolise la relation directe avec Dieu. L'âme individuelle est alors confrontée à l'infini et à la transcendance. Cette triade illustre le parcours de l'individu, de la superficialité à la profondeur, de la recherche du plaisir à la quête de sens spirituel. Kierkegaard suggère que chaque stade a ses propres défis et que la véritable maturité spirituelle réside dans la compréhension du stade religieux, où l'individu trouve un sens supérieur dans la foi en Dieu. [...]
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