Conscience de soi, identité, être conscient, se connaître, se prendre en main
On se demande ici si être conscient de soi implique qu'on se connaisse. Etre conscient, c'est avoir conscience. Le mot conscience vient du latin « cum scientia » qui signifie avec savoir, accompagné de savoir.
La conscience de soi est la faculté proprement humaine de ne pas seulement agir, penser ou parler mais en même temps de savoir que l'on agit, que l'on pense ou que l'on parle. C'est également la faculté de se reprendre en main grâce à laquelle nous accédons à un savoir, ce qui fait de nous des êtres actifs.
[...] Etre conscient de soi implique-t-il qu'on se connaisse ? On se demande ici si être conscient de soi implique qu'on se connaisse. Etre conscient, c'est avoir conscience. Le mot conscience vient du latin cum scientia qui signifie avec savoir, accompagné de savoir. La conscience de soi est la faculté proprement humaine de ne pas seulement agir, penser ou parler mais en même temps de savoir que l'on agit, que l'on pense ou que l'on parle. C'est également la faculté de se reprendre en mains grâce à laquelle nous accédons à un savoir, ce qui fait de nous des êtres actifs. [...]
[...] J'ai conscience de moi car j'ai un corps et que je vais sauter. Cependant, c'est une chose que je ne ferai pas car je me connais et que j'ai une peur bleur du saut à l'élastique. Prenons comme autre exemple une limite que je m'impose : je suis consciente que je mange du chocolat, je me connais en sachant qu'il faut que je m'arrête et que je n'en mange pas trop. Nous pouvons également prendre comme dernier exemple un danger : je suis consciente d'être allergique aux piqûres d'abeille donc je ne vais pas me promener dans un champ car je sais qu'il y a un risque important pour que je me fasse piquer en courant à travers ce champ. [...]
[...] Etre conscient de soi implique-t-il qu'on se connaisse ? Nous avons vu dans ce devoir qu'être conscient de soi est à la fois utile pour que l'on se connaisse mais n'implique pas forcément une totale connaissance de soi. En effet, une part enfouie et inconnue au sein même de notre personnes, un autre moi en moi, existe. Nous nous sommes donc enfin demandés si la conscience de soi était réellement totale ou si l'homme lui- même n'était pas la cause de ce problème. [...]
[...] Les rêves sont également des preuves pour expliquer qu'être conscient de soi n'implique pas forcément qu'on se connaisse. Dans certains de nos rêves, nous agissons de façon totalement différente que dans la vraie vie. D'après Freud, l'interprétation des rêves peut être réalisée : les pulsions envoyées par l'inconscient sont retenues prisonnières par le pré-conscient. Cependant, certaines de ces pulsions réussissent à atteindre la conscience et se manifestent dans les rêves. L'inconscient fait partie de nous, et nous montre des choses qui nous sont étrangères, que nous n'aurions jamais imaginé. [...]
[...] Puis, nous continuerons sur le fait qu'être conscient de soi n'implique pas forcément qu'on se connaisse, car il existe une part d'étrangeté au sein même de notre personne. Enfin, nous nous demanderons si la conscience de soi est vraiment totale et si l'homme lui-m^me n'est pas la cause de ce problème. Nos limites, nos envies, nos peurs, nos goûts ou encore nos habitudes sont des choses qui nous définissent et qui nous différencient des autres personnes. Dans ce cas, la conscience de soi implique la connaissance de soi. [...]
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