Le procès de Socrate en -399 avant Jésus-Christ est un évènement marquant tant au point historique que philosophique sur la notion de Justice et son rapport à l'homme. Socrate - ce célèbre sophiste – est triplement accusé : d'une part de ne pas « reconnaître les dieux que reconnaît la cité », d'autre part d'introduire « des divinités nouvelles », et enfin de « corrompre les jeunes gens ».
Socrate n'a eu pour seul tort de penser et de vouloir enseigner sa pensée. Dans le contexte morose qui précède son procès, et avec la nécessité de trouver un bouc-émissaire aux maux dont souffrait Athènes après la défaite du Péloponnèse, ces actes suffirent à l'amener devant un juré et plus grave encore à le faire condamner à mort par injection du poison mortel qu'est la cigüe.
[...] Le mal comme le bien n'existe donc pas. Le bien ne serait- selon cette philosophie- que ce qui nous apporte le plus de plaisir. Il n'y a donc plus de verrous quant aux actions mauvaises. Pour Sade, Le bonheur n'est que dans ce qui agite, et il n'y a que le crime qui agite : la vertu, qui n'est qu'un état d'inaction et de repos, ne peut jamais conduire au bonheur. En bref, Sade est le défenseur de tous les plaisirs même les plaisirs qui vont contre la loi, la loi n'étant qu'une invention de l'homme basée sur des préjugés. [...]
[...] L'enfant vole le goûter de son camarade, ce qui a pour conséquence de faire pleurer ce dernier. Par la pitié qu'il ressentira, l'enfant-voleur va sans doute réparer ses torts en rendant le goûter à son camarade ou alors il ne recommencera sans doute plus pour ne pas reblesser celui-ci. Dans le film Gran Tourino, le sentiment humain dans toute sa complexité est étalé : le jeune Thao après avoir essayé de voler la voiture de Walt Kowalski est contraint de réparer sa faute. [...]
[...] Mais l'histoire montre que les lois sont à la fois devoir et droit. On peut s'attacher par exemple à l'histoire du droit des femmes : en 1874 une loi vise à les protéger sur le marché du travail, en 1882 l'école devient une obligation et un droit également pour les jeunes filles, en 1909 la femme a le droit à un congé maternité, en 1944 elles ont le droit de voter, en 1964 la contraception est légalisée. Ainsi, les lois n'ont pas dans cette optique pour but de mettre fin aux agissements injustes des hommes. [...]
[...] Est-ce parce que les hommes sont si injustes qu'il faut des lois ? Le procès de Socrate en -399 avant Jésus-Christ est un évènement marquant tant au point historique que philosophique sur la notion de Justice et son rapport à l'homme. Socrate- ce célèbre sophiste est triplement accusé : d'une part de ne pas reconnaître les dieux que reconnaît la cité d'autre part d'introduire des divinités nouvelles ; et enfin de corrompre les jeunes gens Socrate n'a eu pour seul tort de penser et de vouloir enseigner sa pensée. [...]
[...] La loi est alors ici instrumentalisée au détriment de la justice morale et contre un homme juste . Les lois servent-elles toujours ce qui est juste? Si elles ne servent pas la justice, quelle est leur fin ? En d'autres termes, pourquoi faut-il des lois ? . Finalement, est-ce vraiment parce que les hommes sont injustes qu'il faut des lois ? Les hommes- en étant dans leur nature ignorant y compris des lois- sont poussés à être injuste, voire mauvais. [...]
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