Art, douleur, stoïcisme, Platon, Aristote, nature, animaux, humain, approche psychologique, âme, empathie, vérité, métaphysique
Ce document propose la correction de 8 exercices de Philosophie permettant de se préparer à l'épreuve de baccalauréat. Vous trouverez notamment les sujets suivants :
- Sujets de dissertation :
* « L'art a-t-il besoin de règles? »
* Un sujet est-il nécessairement humain ?
* Pour connaître la vérité, faut-il nécessairement en passer par l'erreur ?
* etc.
- Sujets d'explication d'extraits de textes communs aux séries L, ES et S :
* Arthur Schopenhauer, Le Monde comme volonté et comme représentation, trad. A. Burdeau, Paris, PUF, 1966, pp. 398-9
* Platon, Les lois, livre II
* Aristote, Métaphysique, livre ?, chap. 1, 993a-993b, traduction Barthélemy Saint-Hilaire
* etc.
[...] Celles-ci ne vont plus du tout remplir les fonctions traditionnellement conférées aux règles (nous parlons ici de l'objet) : elles ne vont plus pouvoir être considéré comme des étalons en terme de longueur ni en terme d'aplanissement. Mais sans l'existence initiale des règles (qu'il s'agisse de l'objet ou du concept), l'œuvre de Duchamp n'existerait pas Queneau lui-même, dont les œuvres peuvent parfois sembler bien éloignées des règles explique dans l'Oulipo : Atlas de littérature potentielle, que c'est au contraire à partir de la contrainte que se crée sa propre liberté artistique: « Une autre bien fausse idée qui a également cours actuellement, c'est l'équivalence que l'on établit entre inspiration, exploration du subconscient et libération, entre hasard, automatisme et liberté. [...]
[...] En effet, il montre que c'est à force d'expérience que l'art se constitue : « l'art commence, lorsque, de plusieurs données empruntées à l'expérience, se forme une seule notion générale, qui s'applique à tous les cas analogues », il donne l'exemple d'un médecin qui guérirait des individus différents grâce au même remède : savoir qu'untel a été guéri « individuellement » par tel remède constitue une expérience, et l'art de la médecine se révèle dès qu'on fait la somme de toutes ces expériences pour se rendre compte que « d'une manière générale [ . ] tous les individus [ . ] ont été guéris par le même remède.» C'est en cela aussi que l'art, qui a transformé une expérience renouvelée en règle, lui est supérieur : « l'homme d'expérience » se limite à constater l'existence d'une chose quand « l'homme d'art » est également capable d'en donner la cause. [...]
[...] » C'est en tout cas la thèse de Popper dans Conjectures et réfutations ou encore de Bachelard dans La formation de l'esprit scientifique. Ces deux auteurs ont en commun le fait d'envisager la vérité depuis un point de vue scientifique, donc comme quelque chose qui doit être prouvé par des expériences, avec les erreurs que cela suppose. Mais d'un autre côté, le sujet invite clairement à se demander si l'erreur est « nécessaire » pour parvenir à la vérité. Cela suppose qu'il est des vérités qui s'obtiennent autrement que par l'erreur, et cela correspond plus à la philosophie traditionnelle qui cherche justement, à éviter celle-ci, ainsi que le fait Descartes dans le Discours de la méthode. [...]
[...] » on ne parle donc pas de victoire ni de semi-victoire tout comme on ne parle pas d'échec ou de semi-échec. Pour reprendre notre exemple, quelqu'un qui se contenterait de dire que la neige fond parce que les températures sont supérieures à zéro degré n'aura qu'un aspect de la vérité car les choses sont plus complexes. Du coup, si chaque personne qui recherche la vérité « apporte quelque chose à l'explication de la nature », vouloir le faire de manière individuelle « n'y contribue en rien, ou [ . [...]
[...] » Même l'improvisation demande un minimum « d'éléments solides et concrets » dont elle a « besoin » afin de « trouv[er] la liberté dans une étroite soumission à l'objet. » Conclusion : Il est difficile de se prononcer sur le besoin effectif de l'art l'art vis-à-vis des règles en tant que les conceptions de ce dernier différent : tour à tout maîtrise technique d'un domaine qui lui est propre, œuvre a visée esthétique résultant d'une activité ludique ou encore divertissement au sens pascalien du terme, il est insaisissable, se joue des règles et des codes. [...]
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