Commentaire de texte : Discours sur l'origine des inégalités parmi les hommes de Rousseau
[...] Discours sur l'origine des inégalités parmi les hommes. Question 1. L'idée générale du texte est les inégalités. Rousseau définit et explique deux sortes d'inégalités puis il réfute ensuite deux questions qui dérivent de ces définitions. Le texte établit un raisonnement d'une grande exigence logique et est clivé en deux morceaux. La première partie du document montre les deux types d'inégalité renseignée par Rousseau. La deuxième partie du document montre les explications pour lesquelles il n'est pas possible de répondre à deux interrogations émanant de ces deux définitions. [...]
[...] Mais l'égalité ne peut-elle prédominer qu'entre des individus identiques par les compétences ? Si un homme est plus grand que moi, a-t-il pour cette raison droit à plus de droits que moi ? Est-ce qu'il n'y a pas une identité entre les hommes plus élémentaire que toutes leurs qualités, et qui en serait la démonstration décisive ? Les inégalités pourraient donc être soit justes ou soient injustes suivant certaines dispositions. Dans ce cas, des inégalités pourraient être acceptées, soit parce qu'elles sont inéluctables soit parce qu'elles ont un intérêt. [...]
[...] », commençons par définir les termes de la question. Les inégalités expriment les différences de condition sociale (revenus, biens) et tout ce qu'elles entraînent : les différences de distinction, de statut, mais également des aptitudes inégales à profiter des occasions et des plaisirs de la vie. Les injustices sont des évènements contraires à la justice, qui définit ce qui doit être, ce qui est légitime. Nous pouvons donc nous demander pour répondre à la question si les injustices sont des situations illégitimes et condamnables. [...]
[...] C'est une inégalité admise par les hommes (« convention », « consentement »). Cette inégalité est principalement définie par les privilèges : les richesses, l'honneur, la puissance ou la domination. Grâce à la triple accumulation du mot « plus », nous pouvons voir la grande séparation entre ceux qui bénéficient de ces faveurs (les dominants) de ceux qui n'en bénéficient pas (les dominés). Rousseau dit que seuls des esclaves, en présence de leurs maîtres, peuvent envisager de fonder l'inégalité politique sur l'inégalité naturelle, car il ne peut pas adhérer un tel aspect de l'inégalité qui consiste à accorder tous les avantages à quelques personnes et tous les désavantages aux autres. [...]
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