Dès 1834, Charles Darwin commence à réfléchir à l'origine et l'extinction des espèces. Il étudie les différentes thèses apportées par les savants en vogue à son époque tels que l'adaptationniste Charles Lyell, les transformistes Robert Edmond Grant et Lamarck, ou encore Alfred Russel Wallace - qui sera par la suite considéré comme un double de Darwin que l'on accusera alors, de plagiat. En 1836, Darwin voyage aux Galápagos où il étudie les différentes espèces qui s'y trouvent entre autres les pinsons. Il remarque alors que ces oiseaux, tout en présentant entre eux de frappantes ressemblances morphologiques, se distinguent par divers détails comme la forme et la taille de leur bec. Darwin comprend que l'isolement de ces volatiles sur des îles les a conduits, à partir d'une souche unique d'origine continentale, à présenter des variations liées probablement à des différences de mode de vie et d'habitudes alimentaires. C'est le point de départ de plus de vingt années d'études qui aboutiront à l'Origine des espèces. Dans la première édition, Charles Darwin n'emploie le mot « évolution » que très peu, il préfère l'expression « descendance modifiée ». Son interprétation du monde est basée sur cette expression. Pour lui, tous les organismes sont issus d'un prototype inconnu ayant vécu dans des temps lointains. Les descendants de cet organisme originel se sont répandus, et ont accumulé des modifications (aléatoires), ou adaptations, les rendant aptes à vivre dans leur environnement respectif (...)
[...] C'est le point de départ de plus de vingt années d'études qui aboutiront à l'Origine des espèces. Dans la première édition, Charles Darwin n'emploie le mot évolution que très peu, il préfère l'expression descendance modifiée Son interprétation du monde est basée sur cette expression. Pour lui, tous les organismes sont issus d'un prototype inconnu ayant vécu dans des temps lointains. Les descendants de cet organisme originel se sont répandus, et ont accumulé des modifications (aléatoires), ou adaptations, les rendant aptes à vivre dans leur environnement respectif. [...]
[...] La meilleure hypothèse alternative, c'est qu'une intelligence supérieure, extraterrestre ou divine, l'a organisée. - il y a tellement de choses belles dans la nature que c'est forcément une force intelligente qui dirige tout cela . On peut noter que si l'on remplace les expressions d'« être supérieur de dessein intelligent d'« intelligence supérieur par le mot Dieu, on retrouve les arguments des créationnistes 30 ans en arrière. Quelques ouvrages feront leur apparition pour défendre et mettre en avant cette théorie. Of Panda and people de Percival Davis et Dean H. [...]
[...] En 1974, l'astrophysicien Brandon Carter renverse le principe sous sa version dite forte en affirmant que si l'univers est tel qu'il est, c'est parce que l'Homme est là pour l'observer. Notre présence déterminerait donc les propriétés de l'univers, tout se passe donc comme si l'univers était réglé pour que nous y apparaissions. Une proposition indémontrable, qui ne relève pas de la science. Ce principe anthropique si cher à l'UIP s'inscrit parfaitement dans les objectifs de l'association et de son partenaire, la John Templeton Foundation, en terme de dialogue entre la science et la métaphysique. [...]
[...] Ainsi, Darwin fut l'adversaire de la théorie de l'évolution de Lamarck. Depuis peu, un nouveau débat a émergé. Celui-ci est autour des mécanismes de l'évolution. En effet, tous les vrais scientifiques s'accordent sur l'évolution qui est un fait mais ils divergent sur la manière dont a eu lieu l'évolution. Certains sont en accord avec le principe que l'évolution est due à la sélection naturelle et au hasard des mutations. Les opposants scientifiques de Darwin sont eux nommés les évolutionnistes non-darwiniens Parmi ces évolutionnistes, on pourra ainsi rencontrer des scientifiques pour qui l'évolution est guidée par des lois naturelles, comme il existe des lois en physique. [...]
[...] La France semble pour l'instant hors de danger des créationnistes sur le plan éducatif. En effet, la France est un état laïque ce qui rend déjà impossible l'apprentissage de savoirs liés à la religion. De plus, les programmes des Sciences de la Vie et de la Terre sont basés sur des expériences, des observations réitérables à tous moments dans la classe ou appuyés par des schémas ou des photos présents dans les manuels scolaires. Le créationnisme pur et dur ne peut donc pas trouver sa place dans une telle organisation rationnelle et logique. [...]
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