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Après plusieurs lectures du texte religieux La Famille d'Imran, nous pouvons remarquer qu'il comprend une certaine dualité. Nous voyons cette dualité grâce à la figure de Dieu, en effet dans le texte Dieu est décrit comme un être bienveillant, généreux qui veille sur ses créations, mais d'un autre côté il est l'être suprême qui ne vaut mieux pas contrarier sous peine de finir dans les flammes de l'enfer. Allah est donc le protecteur et le créateur de l'Homme, mais d'un autre côté il est aussi son bourreau ou son juge.
[...] Que signifie l'expression « C'est Lui qui vous donne forme dans les matrices » (verset 3.5) ? À quelle théorie philosophique de l'antiquité grecque cela fait-il référence ? Pourquoi est-il capital, pour nous philosophes, de voir affirmer que le Livre comporte « des versets qui peuvent prêter à des interprétations diverses » (3.6) ? Comment interprétez-vous la phrase qui suit : « Les gens, donc ( . ) à part Allah. » ? (3.6) « Ceux qui ne croient pas ( . [...]
[...] (3.6) On peut comprendre que cette phrase a pour but de contrer les remises en question du texte par les non-croyants, en effet si seul Allah, être supérieur et transcendant, peut connaître la signification exacte des versets qui sont dits à interprétations diverses, il devient difficile de remettre en question ce qui est écrit dans le Livre. Car personne n'a les connaissances et le savoir d'Allah sinon cette personne serait l'égal de Dieu et c'est impossible. On peut aussi penser que c'est un moyen intelligent d'empêcher des non-croyants ou d'autres religions de discréditer le Livre grâce à ses failles. « Ceux qui ne croient pas ( . ) seront du combustible pour le Feu. » Cet appel à la violence vous étonne-t-il ? [...]
[...] N'est-il pas étonnant de trouver ce terme dans un texte religieux ? On peut penser que le terme « Discernement » désigne le sens critique de l'être humain, sa lucidité et sa capacité à faire la différence entre la vérité et le mensonge. Et selon le texte cette capacité serait un don d'Allah. Pourtant retrouver le terme « Discernement » dans un texte religieux est étonnant, parce que on peut penser que cela nous encourage à faire preuve de discernement, mais d'un autre côté un texte religieux est un texte qui ne repose sur aucune preuve solide et qui ne fait qu'affirmer que Dieu existe et que c'est là la seule vérité. [...]
[...] Analyse de la troisième sourate du Coran "La famille d'Imrān" et essai sur la dualité du texte religieux : donation-punition Pour prolonger le cours sur le mysticisme, je vous propose une lecture réflexive d'un texte religieux, afin que vous exerciez votre capacité de compréhension et votre esprit d'analyse. J'ai choisi la troisième sourate (chapitre) du Coran, intitulée « La famille d'Imrān », le nom d'une famille qui, dans la tradition musulmane, désigne les ancêtres de Moïse et ceux de Jésus par sa branche maternelle. [...]
[...] Finalement, attribuer à Allah les évènements inexplicables pouvait atténuer les angoisses des gens. On peut voir là à nouveau la figure du père dont parle Freud, le père sévère qui punit son enfant après une bêtise. Pourtant, on peut se demander si ce côté de « juge et exécuteur » de Dieu n'est pas un instrument utilisé par les institutions religieuses pour encadrer les non-croyants. En effet, dans le Livre il est souvent fait référence aux non-croyants et aux punitions qu'ils vont subir (« "Ceux qui ne croient pas [ . [...]
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