Hobbes, bonheur, liberté d'autrui, raison, conscience
Pour l'Etat, les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits, d'après la déclaration des droits de l'homme et du citoyen. Ce premier article suppose que chacun est libre, que ma propre liberté est assurée de la même façon que l'est celle d'autrui. Ainsi pour Hobbes, « Le mot de liberté, signifie, au sens propre, absence d'empêchements extérieurs du mouvement » dans le Léviathan, au chapitre XXI. Il semblerait donc que ma liberté soit menacée dès lors qu'elle rencontre un obstacle extérieur; dès lors que quelqu'un convoite la même chose que moi par exemple.
[...] Si le paysan, lui touche à la terre, la maître, au contraire, ne se réalise pas complètement. Cf Hegel, domination et servitude Relation de servitude repose sur le fait que l'esclave accepte son état. C'est donc un équilibre instable. Les hommes gouvernés par la raison n'arrivent pas à une telle relation. III. La liberté d'autrui comme accomplissement de ma propre liberté 1. Besoin de la liberté des autres pour répondre à certains de mes désirs L'Etat comme garant de la liberté de chacun 3. [...]
[...] Ai-je intérêt à la liberté d'autrui ? Pour l'Etat, les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits, d'après la déclaration des droits de l'homme et du citoyen. Ce premier article suppose que chacun est libre, que ma propre liberté est assurée de la même façon que l'est celle d'autrui. Ainsi pour Hobbes, Le mot de liberté, signifie, au sens propre, absence d'empêchements extérieurs du mouvement dans le Léviathan, au chapitre XXI. Il semblerait donc que ma liberté soit menacée dès lors qu'elle rencontre un obstacle extérieur ; dès lors que quelqu'un convoite la même chose que moi par exemple. [...]
[...] Mon bonheur serait donc grandement entravé par la liberté d'autrui. Je n'aurai pas intérêt à cotoyer des gens libres au risque d'en être rabaissé à un rang d'esclave. Enfin, comme dit précédemment, le sens commun déclare souvent que ma liberté s'arrête là où commence celle des autres Il est évident qu'à partir du moment où les autres sont libres, je le suis un peu moins moi- même. Si je désire aller chez le coiffeur, je suis évidemment libre de le faire, mais si ma coiffeuse a décidé de prendre des congés, ce dont elle est elle-aussi libre de faire, mes plans vont échouer. [...]
[...] Autrui peut avoir des désirs incompatibles, trop similaires ou m'empêcher de réaliser les miens. Il semblerait donc que je n'ai pas intérêt à la liberté d'autrui. II. Si autrui est gouverné par la raison, sa liberté ne va pas à l'encontre de la mienne 1. Spinoza pense que l'homme gouverné par la raison actions bonnes. On ne peut donc pas penser qu'un homme raisonnable ait besoin d'un esclave pour être libre Relation basée sur servitude. Pas d'actualisation des capacités de maitre. [...]
[...] Ainsi, mon bonheur est-il entravé par la liberté d'autrui ? Il est tout d'abord évident qu'autrui, en se posant en obstacle, peut m'empêcher d'agir comme il me semble. Néanmoins, si chacun agit de manière raisonnable, une liberté n'est pas mise en péril. Enfin, si l'autre est libre, la conscience de ma propre liberté n'est-elle pas décuplée ? N'ai-je donc pas intérêt à ce qu'autrui soit libre pour l'être moi-même de manière encore plus forte ? I. Pour Hobbes, le bonheur est une progression continuelle d'un désir vers un autre. [...]
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