Emmanuel Kant, David Hume, Descartes, maxime cartésienne, morale par provision, moi empirique, substance de Descartes, festin totémique, fermeté et résolution, conformisme et modération, résignation, raison, Freud, morale, religion, ingratitude
Ce document contient 6 exercices corrigés de philosophie. Le premier est un QCM. Le deuxième demande d'exposer dans leur détail deux maximes cartésiennes de la morale par provision. Dans la troisième, il sera question de comprendre pourquoi Kant cherche une voie médiane entre le moi substance de Descartes et le moi empirique de Hume. Dans la quatrième, il sera question de comprendre ce que signifie l'affirmation freudienne "le moi n'est pas maître dans sa propre maison". Dans la cinquième, sont envisagées les grandes institutions humaines fondées par le festin totémique. Enfin, la dernière question porte sur un extrait de bande dessinée illustrant l'idée de double contrainte.
[...] exercices corrigés de philosophie QCM Amour propre souci de préserver sa vie. volonté de se distinguer, de se situer avantageusement dans un rapport de force avec autrui. amour dit platonique. Acte manqué art de la répression des pulsions. déterminisme fait de revivre un événement traumatique au lieu de se le remémorer. acte par lequel un sujet substitue, malgré lui, à un projet ou à une intention qu'il vise délibérément, une action ou une conduite totalement imprévues et apparemment absurdes. Ethnocentrisme juger les autres cultures en fonction de sa propre culture érigée en norme. [...]
[...] état de civilisation par opposition à l'état de nature. Exposez dans leur détail deux maximes cartésiennes de la morale par provision Conformisme et modération : il faut se plier aux usages de ceux avec lesquels on aura à vivre (afin de ne pas faire preuve de dogmatisme culturel et d'intolérance), mais chercher tout de même la mesure, le juste milieu d'une sagesse commune et universelle dans nos actions (afin d'éviter de sombrer dans la barbarie). Fermeté et résolution : passe le temps nécessaire de la délibération, il faut me tenir à ma décision, a l'image du « promeneur égaré dans la forêt » qui après réflexion choisit d'avancer tout droit plutôt que de tourner en rond dans la forêt touffue. [...]
[...] Quoi qu'il fasse, le garçon était coupable d'ingratitude. Il faudrait pouvoir s'extirper de ce cercle vicieux (et pathogène, sinon pervers) en précisant qu'on ne saurait essayer deux chemises à la fois ou que la question du charme de la sœur est ici hors sujet. On pourra aussi penser à la double contrainte à laquelle sont exposées les jeunes Anglaises rencontrant à la fin de la Seconde Guerre mondiale des soldats américains, enclins culturellement à embrasser bien vite : si l'Anglaise pour laquelle le baiser revêt une autre signification (le baiser engage et précède de peu l'acte sexuel) est effrayée et fuit, elle est jugée coincée (voire hystérique) ; si elle accepte le baiser et, conformément à ses habitudes culturelles, s'offre tout entière à l'Américain, elle est jugée facile (voire nymphomane). [...]
[...] La société dans le pacte des fils contre la tyrannie du père. La morale dans l'engagement à ne pas reproduire la tyrannie du père et à renoncer à la violence. Le dernier acte de violence est le renversement du père, acte légitimé par le renoncement à la violence et la soumission aux principes moraux. La religion : les frères forgent une image du père assassina autour de laquelle ils se réunissent et s'efforcent d'en obtenir le pardon. Dans quelle mesure l'extrait de bande dessinée ci-dessous peut-il illustrer l'idée de double contrainte (double bind) ? [...]
[...] Kant souhaite donc échapper aux excès métaphysiques du rationalisme dogmatique de Descartes, tout comme aux fragilisations découlant de l'empirisme humien, moi empirique dépourvu de toute continuité ou identité ; perte de toute prétention à la certitude et à l'objectivité en physique, réduite aux probabilités d'une approche empiriste, inductive) d'où sa définition du Moi comme aperception transcendantale et sa déduction des catégories de l'entendement. Que signifie l'affirmation freudienne « le moi n'est pas maître dans sa propre maison » ? Il s'agit de l'hypothèse freudienne d'un inconscient psychique : contre l'illusion cartésienne d'une transparence de la conscience à elle-même, il faut rompre l'équation psychique = conscient, car le système psychique n'est pas constitué par la seule conscience. Freud introduit la pluralité dans le moi, caractérisé tant par la conscience que par un inconscient psychique. [...]
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