Dans ce passage, extrait de « la peinture moderniste », le critique d'art Clement Greenberg, un américain, traite de la peinture et de l'art moderne.
En effet, pour parler de la notion de « modernité », il fait des références au siècle des « Lumières » et donc à une idée de progrès. La modernité qui peut se définir par le caractère de ce qui est « moderne » culmine à cette époque.
[...] On peut y ajouter l'inspiration des méthodes scientifiques pour y donner une cohérence scientifique. Enfin, à la fin du texte, Greenberg revient sur une fausse idée en concluant qu'il n'y a pas de rupture avec « la peinture du passé ». La peinture moderniste étant la suite logique et la longévité de la peinture du passé. La peinture moderniste est donc la recherche d'une nouvelle esthétique abandonnant celle du style en vogue de l'époque. Greenberg nous permet aussi de nous interroger sur la question suivante : « faut-il préférer l'art abstrait ? ». [...]
[...] Il veut dire par là, à ce qu'il ne partage avec aucun autre art. Ainsi, Greenberg créa le concept critique d'«abstraction post-picturale » étant comme une forme de « pureté » de la peinture. Ensuite, en peinture, cet élément consiste en la planéité de la surface de la toile. La peinture moderniste formelle y verra son axe exclusif d'exploration. Il affirme « la planéité du plan pictural » sur lequel elle se fonde. Il étaye sa réflexion historique sur les études de la peinture de Cézanne [HYPERLINK: https://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_C%C3%A9zanne] qu'il cite. [...]
[...] Sa démonstration est assez technique car Greenberg est un professionnel du domaine de l'art et il emploie ainsi un vocabulaire et champs lexical artistique très précis. Voir un tableau moderniste consiste surtout à voir le tableau à la place de ce qui y est peint. La peinture moderniste va refuser un certain type d'espace représentatif d'une profondeur réaliste. Ce qui est contraire à la « bi-dimensionnalité » stricte de la toile. Elle s'oppose à la sculpture et à une tradition antisculpturale. Elle commença lorsque la peinture insistait sur la couleur. [...]
[...] Précisons que le terme « modernisme » est la variante de modernité. Le modernisme est un concept employé dans l'art. C'est l'attrait pour les choses modernes, en opposition aux anciennes. On parle aussi d'art nouveau. Tout d'abord, l'auteur explique que la peinture moderniste est marquée par une tendance à « l'autocritique ». Il dit que le modernisme peut se trouver à l'œuvre dans tous les domaines d'activités. Et, il poursuit en analysant que la critique et l'autocritique sont issues de Kant qu'il cite. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture