Philosophie, obéissance, autorité, liberté, contrainte, soumission, libre-arbitre
L'enfant obéit à ses parents, le soldat au général, l'élève au professeur, l'esclave à son maitre, le citoyen aux lois. L'obéissance est le fait de se soumettre à une autorité extérieure, de suivre la volonté d'un autre, ou une règle, de ne pas décider soi-même ce que l'on fait.
De ce fait, elle semble opposée à la liberté qui consiste à agir comme on le veut, sans que rien nous dise quoi faire, ni comment agir. Sommes-nous libres d'obéir ? Si on oppose obéissance et liberté, il paraît bien que l'obéissance soit toujours contrainte, et en ce sens jamais libre, mais en même temps, faire ce que l'on veut, sans aucune règle ni limite extérieure, est-ce vraiment être libre ? L'obéissance est-elle toujours contrainte, celui qui agit librement n'obéit-il jamais ?
[...] Il paraît que nous ne soyons jamais libres d'obéir, car l'obéissance est toujours contrainte. En effet, on obéit à un ordre extérieur. Celui qui obéit ne choisit pas lui-même son action, elle lui est dictée par un autre. Dans cette mesure, il ne dispose pas de son libre- arbitre, il ne fait pas de choix, il subit, et obtempère. L'obéissance peut être considérée comme une entrave à la liberté individuelle Souvent, l'obéissance est contrainte, c'est-à-dire qu'elle émane d'une force extérieure à moi qui s'impose. [...]
[...] Peut-on être libre d'obéir ? L'enfant obéit à ses parents, le soldat au général, l'élève au professeur, l'esclave à son maitre, le citoyen aux lois. L'obéissance est le fait de se soumettre à une autorité extérieure, de suivre la volonté d'un autre, ou une règle, de ne pas décider soi-même ce que l'on fait. De ce fait elle semble opposée à la liberté qui consiste à agir comme on le veut, sans que rien nous dise quoi faire, ni comment agir. [...]
[...] Calliclès au contraire dirait que l'homme libre est celui qui n'obéit jamais, qui suit son plaisir, et même qui déchaine sa force et ses passions, sans aucune règle imposée, comme bon lui semble, en suivent la nature. Ainsi celui qui obéit ne semble pas libre, il se soumet à une force extérieure à lui et ne peut pas être libre d'obéir. Néanmoins, si personne n'obéissait à rien, si chacun faisait ce qu'il veut, ce qu'il lui-plait, serions-nous vraiment libres ? Opposer obéissance et liberté est en réalité discutable dans la mesure, où sans aucune obéissance, notamment à des lois, personne ne serait libre. [...]
[...] Le Code pénal définit les infractions et la peine maximale que l'on risque de subir si l'on craint d'être puni. Le Code pénal définit les infractions et la peine maximale que l'on risque de subir si l'on en commet une. La menace de cette punition nous contraint à obéir, et à veiller à ne pas agir en hors la loi. C'est ce que soutiendrait Calliclès, dans le Gorgias de Platon. Pour lui, la seule vraie liberté est la licence, c'est-à-dire faire ce que l'on veut sans aucune limite. [...]
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