Dans la plupart des concours administratifs, il existe deux types d'épreuves :
- Les épreuves techniques : droit public, droit privé, mathématiques, comptabilité... dont les caractéristiques communes sont d'avoir un programme. Ces épreuves consistent principalement, mais pas exclusivement, dans un contrôle des connaissances et donc, le correcteur s'attachera à ce qui est bien, ce qui est su.
- Les épreuves dites de culture générale : dissertation, résumé de texte et note de synthèse. Pour celles-ci, il n'y a pas de programme ; ce n'est donc pas un contrôle des connaissances, mais un contrôle du savoir-faire ou mieux, dans le cas de la note de synthèse, du faire-savoir. Le correcteur s'attachera à ce qui est mal dit, mal présenté ou non-dit. Cette épreuve de synthèse est donc corrigée principalement avec un système de points négatifs, c'est-à-dire qu'est surtout pris en considération ce qui ne va pas : synthèse inachevée, partielle, non objective, confuse, sans effort de plan.
Aussi est-il important de suivre une méthodologie qui permettra de surmonter les deux obstacles de cette épreuve : la contrainte-temps, la clarté dans l'exposé (...)
[...] Il faut numéroter toutes les pages du dossier (si ce n'est déjà fait) et que vous ayez déjà une idée du plan, grandes parties et sous-parties. La méthode en colonnes : Elle présente l'avantage, non négligeable, de relever toutes les idées du dossier sans avoir un projet de plan préconçu et peut même permettre de trouver un plan ou d'affiner celui-ci si l'on en a déjà un. Il suffit de tracer autant de colonnes qu'il existe de documents. Chaque document sera analysé et les idées essentielles seront directement écrites dans la colonne correspondant au numéro du document. [...]
[...] La longueur de la note. Contrairement au résumé de texte dans lequel la concision est fixée précisément (résumé en un nombre maximal de mots), la note de synthèse comporte en général une indication sommaire : en une note de 4-5 pages maximum, faites la synthèse . Il conviendra de se conformer parfaitement à cette directive. Il est souhaitable en effet : de ne pas rendre une copie manifestement plus courte : il peut y avoir de la part du correcteur une présomption de synthèse partielle et il aura tendance à chercher ce que vous avez oublié dans le dossier. [...]
[...] Il ne faut surtout pas ne pas faire ce survol pour escompter gagner 10 minutes de plus dans l'analyse du dossier, qui s'avérerait alors moins efficace et moins objective. Voici les quatre avantages : Il permet de répartir son temps à l'intérieur des 80 100mn d'analyse des documents et cela, compte tenu de trois critères : la pertinence des documents par rapport au sujet, la longueur de ceux-ci et bien sûr, leur nombre. On peut dégager ou affiner un plan si celui-ci a déjà été proposé dans le sujet. [...]
[...] Le contenu, et par la suite la longueur de chacune des parties, doivent être équilibrés. Il s'agit essentiellement d'éviter un déséquilibre trop important : une première partie de quatre pages et une seconde partie d'une page seulement. Il est souhaitable de préférer un plan en deux parties plutôt qu'à tout autre, le raisonnement binaire étant toujours le plus satisfaisant. Le souci de simplicité. Il faut rechercher un plan qui permet pour l'auteur une rédaction facile et pour le lecteur une compréhension aisée. [...]
[...] Ce que n'est pas la note de synthèse Elle n'est pas une note critique ou un commentaire de texte. Ne prenez pas position, ne donnez pas d'avis personnel sur les documents qui sont proposés sauf si une question extrêmement précise est indiquée dans le sujet. Elle n'est pas une paraphrase des textes. Il n'est d'aucun intérêt de retrouver des éléments entiers de textes recopiés ou reconstitués, juxtaposés avec plus ou moins d'habilité. Elle n'est pas un résumé pur et simple. [...]
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