identité de genre, LGBT, Collectif Sésame F, féminisme, immigration chinoise, communauté chinoise, culture chinoise, intersectionnalité, identité sexuelle, pression sociale
L'enquête que nous avons menée durant ce semestre porte sur le féminisme. Ce thème nous a été proposé par T. qui, de son expérience personnelle, est une défenseuse de la cause féministe. En effet, T. est membre d'un collectif féministe asiatique, nommée Collectif Sésame F.
Les études du genre font partie intégrante de notre semestre grâce à la présence d'une matière universitaire, intitulée « Sexe et Genre ». Depuis le XXe siècle, le mouvement féministe a continué de persister à travers des luttes sociales et des revendications. Ainsi, notre enquête vise et a pour objectif d'approfondir nos connaissances vis-à-vis de ce mouvement et de le considérer sous un nouvel angle.
Il est donc naturel pour nous de contacter une association féministe, et étant donné que T. est déjà impliquée dans le Collectif Sésame F, nous avons décidé de centrer notre enquête sur ce collectif.
[...] - Carol : J'ai fait mon coming out à ma mère et à mon père après avoir découvert mon identité lesbienne. La réponse de mon père a été très directe : Ce n'est pas bien . Je me suis alors dit que c'était pas ton problème de savoir si c'était bien ou pas. Mais quand je l'ai dit à ma mère, elle est restée très calme et m'a dit : Si tu te maries pas et que t'as pas d'enfants, qu'est-ce que tu feras quand tu seras vieille ? [...]
[...] Annexe Analyse de l'observation Lieu : Mairie de Paris du 13ème arrondissement, le 14 novembre, à 19h De cette observation d'une conférence sur la LGBTPHOBIE, plus précisément sur les obstacles et les défis rencontrés lorsqu'on essaie de faire accepter son identité sexuelle ou de genre au sein des familles asiatiques. Ces quatres discours offrent un aperçu profond et émouvant des expériences vécues par quatre personnes LGBTQ+ d'origine chinoise, en France. Chacune partage des moments personnels révélateurs de leur identité et des luttes rencontrées dans la société et au sein de leur famille. La première personne décrit son parcours non-binaire et queer, révélant des moments de coming-out complexes. [...]
[...] Comme Jie, de nombreux hommes gays en Chine perçoivent l'Occident comme un paradis gay , où l'atmosphère est généralement plus libérale et tolérante . Toutefois, on constate que même en s'éloignant d'un environnement socialement homophobe, en Chine, les migrants chinois continuent de faire face à d'autres formes de discrimination, telles que le racisme anti-asiatique et l'homophobie dans le cas de la France. En effet, cette réalité persiste malgré le processus de démocratisation et d'ouverture des couples homosexuels en France : Patricia, une de nos interrogées d'origine chinoise, résidant en France mais de nationalité française témoigne encore aujourd'hui de ces difficultés ressenties à être elle-même en raison de ces traits asiatiques : Patricia : Voilà, dans ces eaux-là où vraiment j'ai commencé à être hyper vénère et tout de la vie. [...]
[...] Ce qu'on peut mettre en lumière, c'est que dans son discours il n'y a pas eu de questionnement sur sa sexualité pendant son adolescence. En effet, son identité bisexuelle s'est conscientisée vers l'âge de 19 ans, réalisant qu'elle était attirée par les femmes, mais qu'auparavant, elle avait peut-être eu des sentiments pour des amies sans vraiment comprendre que c'était de l'amour. Pour elle, son identité sexuelle sonne comme une évidence. Nous pouvons appuyer cette réflexion avec l'extrait ci-dessous de Adam. [...]
[...] Et à partir de ce moment-là, on a introduit la théorie d'intersectionnalité dans notre problématique. Le terme intersectionnalité a été inventé par la juriste américaine Kimberlé Crenshaw en 1989 dans le contexte du mouvement de Black Feminism. L'intersectionnalité cherche à expliquer des oppressions multidimensionnelles qui englobent à la fois les enjeux stratégiques et identitaires auxquels font face les femmes racisées. Elle est ancrée dans un contexte social des années 80 aux États-Unis où les femmes noires sont confrontées à un dilemme multiple : elles ne sont pas en mesure de participer, en tant que femmes, au mouvement de libération des noirs de la même manière que les hommes noirs ; et en tant que noirs, elle sont excluses au mouvement féministe par les femmes blanches de la classe moyenne. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture