Représentation de la mort, quête d'immortalité, Walt Disney, Charles Perrault, Jacob et Wilhelm Grimm et Hans Christian Andersen, Blanche Neige, La Belle au Bois Dormant, La Petite Sirène, Disney Animation Library, anthropomorphisme
Walt Disney trouve son inspiration dans les contes de fées pour ses premiers films d'animation (de 1937 à 1966). Issue de la tradition orale, le conte merveilleux, ou conte de fées raconte une histoire où participent différents éléments souvent surnaturels ou féeriques. Il trouve son origine dans des mythes et légendes. Il est transmis par le bouche-à-oreille par des conteurs et demeure longtemps dans la tradition orale. Si le mot « fée » ou « merveilleux » est employé, c'est avant tout pour le côté simple des histoires, où le héros courageux triomphe du mal, la fin qui se finit presque toujours bien, et dans chaque conte une moralité ou un message à retenir. Ce n'est pas pour l'apparition d'une fée dans chaque histoire, car elles sont presque inexistantes dans les contes écrits. Les contes de fées sont l'allégorie, ou plutôt la métaphore pour décrire la réalité à travers l'imaginaire, l'anthropomorphisme, ou encore le surnaturel. D'après Bruno Bettelheim : « les contes de fées révèlent des vérités sur l'espèce humaine et sur l'Homme lui-même. »
[...] Bertrand Mary, Walt Disney et nous : plaidoyer pour un mal-aimé, Calmann-Lévy page 63. Blanche Neige et les Sept Nains, film d'animation, Walt Disney [01:00]. Op. ci [01:02]. Op. ci [01:12]. Jean Cocteau (1889-1963) est un poète français, graphiste, dessinateur, dramaturge et cinéaste. Op. ci [01:15]. Op. [...]
[...] Le personnage principal Jack ressemble à la personnification même de la Mort, celui d'un squelette. Il y a le village où est représenté la saison de l'automne avec les arbres qui perdent leurs feuilles, les couleurs sont plutôt sombres, il est comme un grand cimetière à ciel ouvert. Les habitants sont pour la plupart des cadavres en décomposition, monstrueux, dont il manque un membre. Cet univers où plane l'horrification, le monstrueux, la Mort, cette quête de deuxième vie dans la mort sont les thèmes récurrents de Tim Burton. [...]
[...] Disney s'inspira pour la scène de la transformation de la reine dans le film de Blanche Neige et les sept nains, du roman de R.L Stevenson[31], L'Étrange Cas du docteur Jekyll et de M. Hyde, écrit en 1886. Mais c'est surtout son adaptation au cinéma par Robert Mamoulian[32] en 1931 qui inspira le plus Disney dans son travail. Il fallait montrer un côté beau et un côté hideux, son côté hideux étant ce que la reine est réellement à l'intérieur (Annexe 7). [...]
[...] Nous trouvons : La Marquise de Salusses ou la Patience de Griselidis (1691), Les Souhaits ridicules (1693), et Peau d'âne (1694).[12] Les contes de Perrault empruntés à la tradition populaire présentent un style où se mêlent agréablement le réel et le merveilleux. La rédaction est simple, parfois naïve, mais sous cette apparence se cachent des contes qui nous montrent à la fois une violence et une cruauté physique et psychique. C'est ce type d'histoire que cherchera à retranscrire Walt Disney dans ses films d'animation. [...]
[...] Le temps est la mesure du défilement de la vie. Il se décline également sous différentes formes : sablier, horloge, les jours qui défilent au gré des saisons, la nuit qui tombe, mais aussi le soleil qui se lève, etc. Philippe de Champaigne[5] représente assez bien la Mort et le Temps dans sa peinture Vanités, ou allégorie de la vie humaine (Annexe 1). En effet son œuvre représente un crâne au centre, un vase avec une fleur à gauche, et un sablier à droite. [...]
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