A l'école maternelle, l'élève construit le concept fondamental d'espace au travers de diverses activités. La structuration de l'espace concerne tous les domaines d'enseignements, et se poursuit tout au long de la scolarité. Il faut donc mettre très tôt les élèves en situation de résoudre des problèmes d'ordre spatial. En effet, nous les adultes, avons tendance à oublier par où nous sommes passés pour construire nos concepts spatiaux. Pourtant, c'est bien l'école qui a contribué à structurer notre espace. La notion d'espace est donc une notion omniprésente chez l'individu. Tout au long de sa vie, l'homme doit se déplacer, s'orienter. Mais cette facilité et l'habitude avec laquelle nous nous déplaçons n'est pas innée. Cette acquisition se fait de façon progressive, de la petite enfance à l'adolescence à condition que l'on sollicite suffisamment l'enfant. L'école maternelle a donc un rôle essentiel dans ce processus d'apprentissage.
L'idée de faire mon mémoire sur la structuration de l'espace en maternelle vient de diverses raisons. D'abord, une des missions de l'école est d'aider les enfants à construire et structurer l'espace. Il est vrai que cette notion est essentielle car une mauvaise maîtrise de la structuration de l'espace perturbera l'apprentissage de l'élève. De plus, j'aime beaucoup l'idée de travailler à partir d'albums de jeunesse. Enfin, l'espace nous entoure et je pense que c'est une notion qui peut nous paraître très simple, mais qui s'avère être un véritable obstacle pour le jeune enfant.
Il est donc important de se demander comment apprendre aux élèves de maternelle à se repérer dans l'espace ? Mais également d'étudier comment le faire à partir d'albums de jeunesse ?
Ma réflexion ici sera plutôt théorique, dans un premier temps nous verrons l'enfant et sa relation avec la structuration de l'espace. Ensuite nous analyserons quelques manuels que nous avons à notre disposition afin de travailler la structuration de l'espace en maternelle. Enfin nous mettrons en relation la structuration de l'espace et les albums de jeunesse (...)
[...] En effet, selon elle, c'est dans le concept d'espace représentatif abstrait complètement et artificiellement séparé des activités sensori-moteur et postural que réside la grande faiblesse de la théorie piagétienne. Pour elle, l'espace représentatif ne doit pas être séparé de l'espace sensori-moteur. Elle refuse donc l'idée que la construction et la structuration de l'espace se fasse en étapes distinctes. Pour elle, l'enfant dés sa naissance, se représente l'espace dans lequel il vit. Il intègre l'espace vécu pour passer ensuite à l'espace représenté. L'enfant se repère d'abord dans l'espace vécu. [...]
[...] Il y a les albums à calculer, ils mettent en évidence des relations existantes entre les différents nombres. Comme par exemple dans Le cinquième de JUNGE et NORMAN, Dix petits amis déménagent Anno Mitsumasa ou encore Il en manque toujours un ! De Jean Alessandrini. Il y a également les albums à compter, ceux-ci invite l'enfant à dénombrer des collections diverses et lui présente les nombres de la comptine numérique les uns à la suite des autres. Nous avons quelques exemples, La chevrette qui savait compter jusqu'à 10 de Alf Proysen, Dix petits ouistitis de Dianne Ochiltree ou encore La chenille qui fait des trous d'Eric Carle. [...]
[...] Et notre première tâche sera de les repérer et d'en faire un inventaire. Nous trouverons des ouvrages dont les illustrations et le texte peuvent conduire le lecteur à des activités de dénombrements, certains dans lesquels des motifs géométriques sont utilisés pour l'illustration, d'autres encore dont le texte utilise un vocabulaire lié à l'orientation, à la topologie ou à la géométrie et enfin des albums qui, à travers l'histoire racontée, peuvent être à l'origine d'activités de classement ou de rangement. Comment utiliser les albums ordinaires ? [...]
[...] Pour d'autres élèves, il est nécessaire de reprendre cette activité en ateliers. En GS, les élèves doivent être capables de représenter par écrit des situations de spatialisation. Par exemple, en ateliers les élèves doivent dessiner les différentes positions du personnage. Mais les élèves doivent également acquérir les notions de lignes ouvertes et fermées. L'apprentissage de ces notions est lié au repérage de l'intérieur, de l'extérieur ainsi que de la frontière. Dans cet ouvrage, des situations vécues nous sont proposées de manière à faire évoluer ces notions du vécu vers l'abstrait : - Les élèves jouent à se placer dans des caisses ou des cerceaux avec le jeu des poissons. [...]
[...] L'adolescent est capable de faire des hypothèses et de les soumettre à l'expérience. Il peut réfléchir sur des réalités virtuelles et développer un raisonnement qui s'en tient aux formes logiques. Cela explique l'intérêt accru, à l'adolescence, pour les théories scientifiques et sociales. Il est capable de donner à l'espace une dimension homogène, d'intérioriser et de projeter des formes géométriques qui l'organisent. Ce stade est aussi qualifié d'hypothético-déductif car des hypothèses permettent de travailler sur le possible, le vraisemblable. C'est ce que PIAGET appelle l'espace conçu. [...]
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