Mon intérêt pour ce sujet est né des difficultés que j'ai rencontrées lors de mon premier stage groupé en PS et MS.
J'ai eu beaucoup de difficulté à organiser mes ateliers, autant au niveau de l'organisation matériel que des formes de groupement. Je n'ai pas réussi à atteindre l'ensemble de mes objectifs de départ. J'ai n'ai pas eu le temps de finir toutes les séquences que j'avais préparées. J'ai prévu des activités parfois trop difficiles pour le niveau des élèves de cette classe ou des travaux en autonomie qui étaient trop complexes pour les réaliser seul. J'ai donc du transformer certains objectifs et certaines activités.
Ces difficultés résultent principalement de ma gestion des ateliers en autonomie.
Au début de mon stage, je faisais tourner quatre groupes sur 45 min d'ateliers : un atelier dirigé avec l'enseignante, un atelier avec l'ATSEM et deux en autonomie. Mais des enfants de cet âge peuvent-ils rester en autonomie dans un atelier ? Est-ce approprié ? Quelles situations proposer ? Combien de temps ? Quelle mise en place dois-je effectuer ? Combien d'élèves dois-je mettre par groupe ? Où placer l'aide (affichage, fiche, matériel) ?
Ainsi, ma problématique est la suivante : "Doit-on mettre en place des ateliers en autonomie pour des petites sections de maternelle ? Lesquels et comment ?".
Dans un premier temps, pour répondre à ces questions, il paraît nécessaire de définir le contexte de mon stage groupé en insistant sur les problèmes que j'ai rencontré et de définir ce qu'est l'autonomie en maternelle.
Ultérieurement, je ferai l'analyse réflexive de ce problème et de mon comportement.
Dans une troisième partie, je mettrai en exergue les diverses remédiations trouvées.
(...) La classe est composée de 19 petits et 8 moyens mais il y a beaucoup d'absents dû à la grippe. Elle est relativement bien organisée : des coins spécifiques sont mis en place avec des colliers de couleurs pour limiter le nombre d'élève, le bureau de l'ATSEM est placé vers le matériel et le coin peinture. Des habitudes sont déjà mises en place : un instrument signale la fin de l'accueil et donc le rangement de la classe, la collation se déroule en groupe autour des tables, collectivement. L'enseignante titulaire m'a fourni l'emploi du temps, les programmations, la formation des groupes et m'a expliqué qu'elle fonctionnait généralement sous forme d'ateliers tournants. Pour ne pas perturber les élèves, j'ai suivi son fonctionnement (...)
[...] Tous supports et toutes tâches doit être pensé et adapté à leur capacité. Sachant que chaque élève avance à son rythme et que l'on peut noter de grande disparité, il faut adapter son langage, ses consignes, ses supports pour que chaque élève y trouve son compte. Cette analyse me confirme donc dans la pensé qu'un professeur des écoles doit en permanence se remettre en question pour permettre à chaque élève de progresser. Il doit aussi avoir des qualités d'analyse, d'adaptation, d'écoute et de rigueur. [...]
[...] J'ai donc décidé de me renseigner sur ce sujet en consultant mes camarades de classe, mon équipe de suivi, mes collègues d'école, les chercheurs ou enseignants écrivains qui se sont penchés sur ce sujet. Pour être opérationnelle, un fonctionnement en atelier doit avant tout être organisé du point de vue de l'espace, du nombre, de la disposition des ateliers et du choix des situations. Le système de choix d'un atelier doit également être pensé en fonction des aptitudes des enfants à le comprendre. Un 7 environnement mal adapté provoque de l'agitation, du bruit, des conflits. [...]
[...] Institut Universitaire de Formation des Maîtres de Bourgogne, centre de Nevers Ecrit réflexif 2 : Les ateliers en autonomie dans une classe de petite section de maternelle. Année Universitaire 2008/2009 Présenté par Mlle Emilie BOUCHERE, en classe de PS/MS. Sommaire : Introduction . p 2 Compétences du Référentiel mises en œuvre dans le cadre de cet écrit réflexif . p Le contexte de mon stage et la question des ateliers en autonomie . p 4 Description : la classe de petite et moyenne section . p 4 Qu'est ce que l'autonomie en maternelle? . p 5 Pourquoi des ateliers en maternelle ? [...]
[...] Une EVS a été mise en place car il mordait ses camarades l'année précédente. Deux élèves ne communiquent pas par la parole : ils se font comprendre par les gestes. J'ai rencontré beaucoup de difficulté à comprendre certains élèves. Les élèves sont nombreux et bruyants. Ils ne sont pas autonomes ; ils attendent d'être habillés ou déshabillé par l'ATSEM. Les élèves de cette classe ne restent pas assis à leurs tables pour les travaux en ateliers et leur attention me semble difficile à capter. [...]
[...] Il doit faire preuve d'initiative tout en respectant les limites définies lors du choix d'une activité Cette connaissance se construit progressivement à travers les difficultés, les problèmes rencontrés tout au long des journées. L'institutrice joue un rôle prépondérant dans la construction de cette compétence sociale. Elle perçoit alors leurs réactions face aux problèmes et les aide à trouver progressivement des solutions. J'ai décidé de consacrer mon analyse aux ateliers en autonomie en écartant les ateliers libres que je n'ai pas mis en place dans ma classe. Selon moi, l'enseignant doit prendre en compte les principes de mise en œuvre. [...]
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