Traitement vaste et complet d'un sujet très polémique. Position clairement affirmée: la corrida doit rester un art immuable.
Historique en introduction. L'art tauromachique, car il s'agit bien d'un art, est le fruit d'une longue évolution, ancré dans les traditions locales. Rituel qui suscite les passions et qui s'attire les foudres d'opposants toujours plus nombreux, leurs revendications étant de natures de plus en plus diverses, la corrida est aujourd'hui menacée. Le monde tauromachique est un monde fermé, rempli de codes inaccessibles à ceux qui n'y sont pas initiés. Cette réalité demeure, mais elle est de moins en moins vraie, surtout dans un pays comme la France où l'on aime la règle écrite et son respect. Les manifestants anti-corrida sont présents autour des arènes afin de faire connaître leur opposition, voire même de troubler le spectacle. Ces manifestations rappellent le caractère exceptionnel de la corrida dans une société qui ne va plus au cirque, qui considère les animaux comme des quasi-personnes et qui réprime les mauvais traitements qui leur sont infligés. La tauromachie n'échappe pas non plus à l'ensemble des contraintes qui pèsent sur toute activité économique et constitue en elle-même une véritable ressource pour certaines villes, voire certaines régions, où la tradition a persisté. Il convient dès lors de donner une définition claire et précise de la corrida, de savoir en quoi elle constitue une activité unique et particulière, afin de comprendre le sens de la polémique qui l'entoure et de trancher, en dernier ressort, sur une éventuelle nécessité de sa suppression
[...] Ainsi, les férias permettent d'attirer des touristes qui vous découvrir la ville et éventuellement y revenir. Les complexes hôteliers fonctionnent à plein régime, même si des infrastructures sont prévues pour accueillir les campeurs etc. Mais les grands bénéficiaires des fêtes sont les cafetiers. Les chiffres sont difficiles à obtenir, et pour cause, la plupart des bars et cafés assurent en six jours de fête leur chiffre d'affaire de l'année, le débit quasi ininterrompu d'alcool pendant cinq jours n'est en effet pas très glorifiant Conclusion. La corrida, art immuable ou folklore en sursis ? [...]
[...] La corrida est l'affrontement entre l'homme et l'animal. Le combat a été codifié au fur et à mesure qu'il a été pratiqué. Il obéit aujourd'hui à des règles strictes et ce qui fait que ce combat n'est ni un simple jeu, ni un sport, c'est qu'il est sublimé par le torero. Une autre particularité de la corrida est son aspect rituel, aspect qui se manifeste tant dans la corrida elle-même, et ce depuis ses origines, que dans le comportement des toreros avant et pendant leur office Les règles et le déroulement. [...]
[...] Au premier rang, les médias. Il existe des médias spécialisés, aux audiences certes limitées, dédiés à la pratique tauromachique. Concernant la presse écrite, il existe des revues françaises : Toros, Tendidos, Semana Grande ; ou espagnoles qui sont diffusées sur le territoire national comme Aplausos. La presse nationale s'intéresse aussi à la corrida, en particulier Le Monde et Libération. Les radios régionales ont des émissions dédiées aux férias ou à la tauromachie comme les émissions de Pierre Cordelier sur RMC. [...]
[...] L'UVTF aurait peut-être intérêt à lancer une réflexion approfondie sur ces sujets, en y associant par exemple certains parlementaires connus pour leur afición, comme Jean Grenet, député-maire de Bayonne et président du lobby taurin à l'Assemblée Nationale, et les représentants des régions et départements concernés, qui ne peuvent rester indifférents aux enjeux du développement d'activités liées à la tauromachie. Le poids économique de la tauromachie dans les zones où elle s'exerce. Les enjeux sont en effet considérables, les férias attirent les foules et génèrent un revenu considérable pour les collectivités et les commerçants. [...]
[...] La coutume veut que le torero qui plante les banderilles opère nu-tête. Il arrive aussi qu'un virtuose plante des banderilles courtes, préalablement coupées, rendant la suerte plus périlleuse. Le tercio doit être rapide afin que le toro ne perde pas trop de ses qualités physiques et n'ait pas le temps d'acquérir des défauts de méfiance, d'attaque en biais etc. L'homme doit se placer bien en évidence et tendre à faire courir le toro le plus possible en ligne droite. Des fantaisistes peuvent citer avec un genou à terre, assis sur une chaise qu'il quitte au dernier moment Au point de rencontre, le torero doit marquer un temps d'arrêt, le corps en ligne, les bras élevés, afin d'être frôlé par la corne. [...]
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