Les Confessions, Saint-Augustin, liberté, loi divine, christianisme, lois humaines, coutume, légitimité, péché, oubli, apprentissage du langage, plaisirs charnels, mal moral, libre-arbitre, mémoire de philosophie, Master Histoire de la philosophie
Augustin a commencé à écrire "Les Confessions" à son retour en Afrique du Nord aux environs de l'année 396 et en termine la rédaction en 401. À cette époque il est évêque et a une vie très active. Ce n'est pas commun d'écrire sur sa vie au 4e siècle. Selon certains commentateurs il aurait écrit cet ouvrage en réponse aux hérétiques, mais rien n'est sûr là-dessus. Dans Les Confessions, la vie d'Augustin prend la forme d'une conversion progressive, d'un passage de l'extérieur de soi à l'intérieur de soi, elles montrent un exercice pratique réflexif qu'est le retour sur soi, en vue de trouver une certaine vérité. Nous, nous allons réfléchir sur la notion de liberté dans Les Confessions de saint Augustin. Plus précisément sur les éléments en vue d'une voie vers la liberté à travers son discours sur sa vie.
[...] Le mal semble parfois nous dévier de la voie à suivre Le péché est dans le corps comme nous l'avons vu précédemment, mais plus précisément, il provient du désir et se loge en fait dans la volonté. Nous devons alors comprendre ce qui fait qu'il y'a péché, et surtout ce qui fait que nous désirons pécher. Or l'origine du mal, et donc du péché, se trouve dans l'erreur selon Augustin. C'est un « égarement de l'âme », le mal moral se fonde ainsi sur une erreur de jugement, mais pourquoi faisons-nous des erreurs ? Au livre VII, Augustin fait la rencontre du néoplatonisme. [...]
[...] Mais Augustin rapporte au livre III chapitre 7 : « Je ne reconnaissais pas cette justice intérieure et véritable qui ne juge pas selon la coutume, mais selon la loi, cette loi très juste du Dieu tout-puissant ». Ce qui veut dire que la connaissance de la loi divine n'est pas toujours déjà acquise. En ce cas, qu'est-ce qui nous empêche de nous saisir de cette loi divine ? Quelles sont les choses qui entravent ses conditions de possibilité ? [...]
[...] Il faut aimer Dieu et le monde de manière gratuite et désintéressée. Comme Augustin le dit au livre VI, chapitre 16 : « Ces amis, je les chérissais d'une affection toute désintéressée, et je sentais bien qu'il me chérissait d'un égal désintéressement. ». On comprend alors que pour être libre, il faille délaisser notre mondanité ; le pouvoir, la richesse, toutes ses choses nous empêchent de nous élever vers le Seigneur et nous gardent enchaînés dans l'angoisse et l'ignorance. Augustin délaisse même son plus grand plaisir : les femmes. [...]
[...] Le Livre I porte sur l'enfance d'Augustin. Dans le livre I chapitre Augustin dit en parlant de Dieu : « Notre cœur est inquiet jusqu'à ce qu'il repose en vous. ». Mais pourquoi l'homme est-il inquiet ? C'est parce qu'il semble avoir oublié sa nature propre, ce qui signifie aussi que l'homme ne sait plus d'où il vient. Augustin nous rappelle d'ailleurs à travers son exemple personnel que nous ne nous rappelons même pas de notre petite enfance et encore moins d'avant notre naissance. [...]
[...] Nous justifions ce choix d'analyse du fait que c'est dans les Livres I à IX qu'Augustin nous dévoile sa vie et sa réflexion sur cette vie. Indiquons tout de même que le Livre X marque une rupture dans le récit d'Augustin, ou il ne parle plus à ce moment-là comme un individu sur sa vie personnelle et fait place à une réflexion purement philosophique. Ajoutons à cela que les Livres X à XIII traitent plus particulièrement de la mémoire, du temps, de la création et de l'éternité. [...]
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