1. Amorce. Expérience que nous faisons de la finitude : ignorance (croire savoir ce que l'on fait), manque de lucidité, inconscience, lâcheté, folie... : "conscience malheureuse" : vivre et bien vivre ; vivre et exister (primauté de la valeur) : ignorance comme excuse (emploi courant) : déresponsabilisation rassurante pouvant relever de la "mauvaise foi" (ne pas vouloir savoir ce que l'on fait).
2. Problème des limites de notre liberté à travers la relation conscience - action
- Thèse 1 : la souveraineté de la conscience en nous est une nécessité : elle nous confère une existence (identité) et un accès aux valeurs et à autrui (conscience morale, bien vivre) (...)
[...] Aussi l'incompétence ( domaine technique ) peut-elle se transformer en erreur ( domaine de la connaissance ) ou en faute ( domaine moral II. La volonté menacée par le désir devenu passion Conscience et conscience morale La considération de l'humanité en soi / en autrui Liberté/moralité : la nécessaire autonomie de la volonté ( KANT ) Le risque de l'hétéronomie Quand le désir devient passion : analyse de la logique passionnelle ( > Texte de STENDHAL sur la cristallisation in Dossier Textes littéraires ) ou de l'inconscient La passion comme erreur : le raisonnement affectif ( ou réf. [...]
[...] Correction Sujet : Comment comprendre l'expression : Ne pas savoir ce que l'on fait ? INTRODUCTION 1. Amorce. Expérience que nous faisons de la finitude : ignorance ( croire savoir ce que l'on fait manque de lucidité, inconscience, lâcheté, folie conscience malheureuse : vivre bien vivre ; vivre exister ( primauté de la valeur ) ignorance comme excuse ( emploi courant ) = déresponsabilisation rassurante pouvant relever de la mauvaise foi ( ne pas vouloir savoir ce que l'on fait ) Problème des limites de notre liberté à travers la relation conscience - action Thèse 1 : la souveraineté de la conscience en nous est une nécessité : elle nous confère une existence ( identité ) et un accès aux valeurs et à autrui ( conscience morale, bien vivre De ce point de vue, savoir ce que l'on fait c'est être conscient des causes, conséquences et sens de son action ; c'est donc témoigner d'une maîtrise de soi ( prudence, autonomie, sagesse ) permettant la conduite appropriées ( à la fin visée, à la prise en compte d'autrui, à la réalisation du pro-jet Or ( objection expérience de l'aliénation et/ou échec. [...]
[...] Thèse 2 : notre imperfection, cause de nos malheurs, apparaît dans les caractères faillible et illimité de notre volonté ( désirer vouloir, cf. Gorgias de Platon ) ; nos aveuglement et la déraison l'emporte ( négation d'autrui, imprudence, perte de valeurs, non-réalisation de nos désirs, échec ) Enjeux. Risque de l'aliénation de soi ; conquête du bonheur et de la liberté Annonce du plan. DEVELOPPEMENT I. [...]
[...] Descartes, 4ème Méditation métaphysique disproportion entre entendement fini et volonté infinie > Document Le problème de l'erreur chez DESCARTES ) Transition : nous avons montré que le sujet moral voulant bien faire se heurtait à des contraintes internes ( passions, par exemple ) : dès lors les lumières de l'entendement ( bien juger, savoir ) n'éclairaient plus sa volonté infinie devenue passion. L'homme raisonnable ou prudent se posant le problème de la ( bonne ) décision ne peut le souhaiter. III. Paradoxes de l'ignorance et vertus de la prudence Remèdes à l'ignorance Maîtrise de soi ( pouvoir sur soi pouvoir sur autrui ; vrai combat chez Alain, âme comme force de refus ou encore connais-toi toi-même ( gnôthi sautón ) socratique : quel serait ce soi dont on doit prendre soin ( dimension anthropologique ) pour bien faire ? [...]
[...] Vertu de l'inconscience ou d'une part d'oubli ou ignorance calculée Le philosophe Vladimir JANKÉLÉVITCH, dans son ouvrage Le sérieux de l'intention, affirme que le vouloir est la spontanéité purement initiale quand bien même l'acte libre ne serait pas le premier qui émane de moi ou qu'on m'ait imputé. Il y a donc un instant de liberté, un fiat ( voir Genèse, I : fiat lux, et lux facta est que la lumière soit, et la lumière fut qu'on comprend d'autant moins qu'on cherche à le référer à la série naturelle qui l'a précédé : La liberté n'est reconnaissable ni par anticipation ni de manière posthume, ni avant ni après : elle doit être saisie pendant ( id. [...]
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