On demande à l'élève de problématiser un texte ou un sujet, sans lui expliquer, la plupart du temps, ce que l'on entend au juste par problématique. Au mieux lui propose-t-on des formules absconses du type c'est la question de la question. Force est de constater que rares sont les enseignants qui définissent avec précision ce terme, et pourtant tous s'entendent à considérer que la problématisation est une étape décisive dans la construction d'un devoir. En fait, la plupart d'entre eux ne disposent que d'un sens intuitif de la problématisation. S'ils sont capables, dans la pratique, de percevoir ou de faire ressortir les tensions problématiques qui s'exercent dans un texte ou dans un sujet, ils ignorent ou ne se donnent pas la peine de remonter jusqu'à la règle, c'est-à-dire expliquer clairement ce qu'ils entendent au juste par problématique.
Ce que nous nous efforcerons ici d'éclaircir.
[...] Qu'est-ce qu'une problématique? On demande à l'élève de problématiser un texte ou un sujet sans lui expliquer la plupart du temps ce que l'on entend au juste par problématique. Au mieux lui propose-t-on des formules absconses du type : c'est la question de la question. Force est de constater que rares sont les enseignants qui définissent avec précision ce terme et pourtant tous s'entendent à considérer que la problématisation est une étape décisive dans la construction d'un devoir. En fait la plupart d'entre eux ne disposent que d'un sens intuitif de la problématisation. [...]
[...] Nous ne nous prenons la tête qu'à partir du moment où nous rencontrons un problème. Qui va perdre son temps à réfléchir dans la vie courante si aucun problème ne se pose à lui? . Il passera pour un imbécile, un brasseur de vent et on lui demandera curieux ou agacé ‘voir les deux) : Pourquoi est-ce que tu te prends la tête, il n'y a aucun problème ? Ces brasseurs de vent ont l'art de mettre en œuvre ce que l'on appelle de faux problèmes. [...]
[...] On peut donc formuler ce problème de manière détaillée de la façon suivante : J'ai un problème, je dois rentrer chez moi et j'ai perdu mes clefs, et je ne dispose d'aucun autre moyen à ma connaissance pour entrer. Et, à travers cette formulation plus explicite, nous en cernons d'autant mieux sa nature problématique. Tandis que sinon notre interlocuteur a souvent du mal à deviner la nature exacte du problème dont on parle. L'affirmation simple: J'ai un problème, j'ai perdu mes clefs! [...]
[...] Il sera comme on dit dépassé par les événements. Tandis que celui qui sait problématiser sera à même, dans une situation donnée, d'anticiper les risques potentiels qu'elle comporte, et donc de réagir efficacement le moment venu. Aussi élèves on ne saurait trop vous conseiller de vous appliquer à provoquer, à chercher, les problèmes. Non pas dans votre vie de tous les jours (ce qui serait inutilement une prise de tête) mais à travers les sujets qu'on vous propose. Bibliographie Indicative http://www.ac-versailles.fr/pedagogi/ses/reserve/dico-methodo/metho- problematique1.htm http://www.collegeahuntsic.qc.ca/pagesdept/Sc_Sociales/psy/methosite/consign es/problematique.htm Pour problématiser, vous devez trouver dans le sujet une boule noire et une boule blanche qui fassent sens et les faire jouer l'une contre l'autre. [...]
[...] ne suffit pas, en tant que telle, à constituer un problème. Pour que perdre ses clefs pose effectivement problème, il faut déjà au moins signaler, dans un premier temps, que nous en avons besoin. C'est peut-être sous-entendu de manière évidente mais ce n'est pas toujours pour autant le cas. L'interlocuteur devant cette formulation incomplète du problème va chercher à en dégager tout l'implicite pour reconstituer précisément la problématique. Il pourra par exemple demander : Et tu n'as pas un double? [...]
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