Voltaire, Lumières, OEdipe, la Henriade, exil en Angleterre, Mlle Lecouvreur, Zadig ou la destinée, conte philosophique
François Marie Arouet voit le jour en 1694, fils de notaire parisien, il fait ses études au collège jésuite Louis-le-Grand et début en littérature par des vers irrévérencieux à l'égard du régent Philippe d'Orléans qui le font jeter en prison à la bastille de 1717 à 1718. Il y commence l'écriture de la tragédie Œdipe pour laquelle il prend le pseudonyme de Voltaire. Il écrit la Henriade de 1723 à 1728, poème épique sur l'esprit tolérant d'Henri IV.
[...] Il achète une propriété à Ferney près de la frontière suisse il y recevra pendant 18 ans l'élite européenne dont il est devenu la conscience Il se consacre alors à l'écriture de contes dans lesquels il dénonce le conformisme de Leibniz (philosophe et scientifique allemand) dans Candide ou l'optimisme en 1759, les parvenus dans Jeannot et Colin (1746), les abus politiques (L'ingénu, 1767), la corruption et l'inégalité des richesses (L'homme aux quarante écus, 1768) ou encore les mœurs (La princesse de Babylone, 1768). En 1763 il poursuit son combat pour la victoire de la raison en publiant Le traité sur la tolérance et le Dictionnaire philosophique portatif. Après 27 ans d'exil, en 1778, il est reçu triomphalement à Paris par l'Académie et par la Comédie française. Epuisé il meut le 30 mai de cette même année. Ses cendres seront transférées au Panthéon par les révolutionnaires en 1791. [...]
[...] Rapidement riche et célèbre il sera à nouveau emprisonné suite à une altercation avec le chevalier de Rohan et se voit contraint à l'exil en Angleterre de 1726 à 1728, pays dont il admire le système politique et marchand. Il va s'inspirer de Shakespeare à son retour en France et composer deux nouvelles tragédie Brutus (1730) et Zaire (1732). A la gloire de l'Angleterre il écrit les Lettres philosophiques. Leurs publications et celle d'un texte militant sur La mort de Mlle Lecouvreur comédienne à qui l'église refusait une sépulture le contraint à se retirer à Cirey en Lorraine chez son amie Mme de Châtelet. [...]
[...] II) Un esprit libre Déçu dans ses ambitions politiques, il quitte la cour de France pour celle de Lorraine puis de Prusse ou Frédéric II le prend comme chambellan de 1750 à 1753. Il y terminera Le siècle de Louis XIV (1751) à la gloire d'une période qui le fascine. En conflit avec le souverain et avec l'Académie de Berlin, Voltaire trouve refuge d'abord près de Genève, mais sa pièce La pucelle en 1755 choque les catholiques et son Essai sur les mœurs en 1756 lui aliène la sympathie des calvinistes et le Poème sur le désastre de Lisbonne celle de Jean Jacques Rousseau. [...]
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