Philosophie mal littérature
Dissertation entièrement rédigée abordant le thème du mal.
[...] Cette puissance a quelque chose d'infernal, comme dans le portrait de Thérèse dans Les Ames fortes : Elle avait pris du nerf et du noir. Elle s'était durcie et allumée. Son approche chauffait comme l'approche d'un tison. Il y a là acquisition d'une force surnaturelle par le mal, pour répondre à la puissance de la volonté. Le mal est mise en œuvre d'une technique de contrefaçon, à l'image du héros de Macbeth qui dira à son épouse : Il nous faut [ . [...]
[...] La vision de la méchanceté éveille ainsi en l'homme le goût paradoxal de la bonté. II.3 Mal et connaissance Les personnages confrontés au mal ne font pas simplement des découvertes pratiques, concernant leur vie quotidienne, leur personnalité ou leur rapport aux autres, mais le mal agit comme un révélateur qui leur donne une capacité d'abstraction : à la marche à suivre vient s'ajouter la faculté de tirer des enseignements généraux, une connaissance du monde et une philosophie de l'existence. Ainsi, Thérèse déclare : D'un côté c'est le cœur qui commande et vous lui laissez paisiblement l'usage de son territoire de fierté ; de l'autre c'est votre cervelle et elle se sert librement de votre corps. [...]
[...] ] De Firmin au ventre, du ventre à la langue, de la langue au cœur, je me passais en revue : rien. Je n'étais même pas méchante. Enfin je me dis : "Prends-le d'un autre biais. Tu es donc heureuse comme ça Là, je fus obligée de me répondre oui. C'était déjà une petite lampe. "Qu'est-ce qui te rend heureuse Je fis soigneusement le tour de tout et je me répondis : "Je suis heureuse comme un furet devant le clapier". Ça, mes enfants, c'était une découverte ! [...]
[...] La seconde, c'est que je me foutais de l'argent. J'étais dans de beaux draps ! [ . ] Je poussai plus loin ; je me dis : . ] Une chose est certaine : si tu te fous de l'argent dans ces grandes largeurs, c'est que l'argent ne te tient pas. Alors, qu'est-ce qui te tient Tout de suite, je me répondais : "Rien". [ . [...]
[...] ) juge infaillible du bien et du mal qui rend l'homme semblable à Dieu. Le dépassement de la nature de l'homme ne se fait donc pas en se livrant au mal, mais en continuant de s'interroger sur l'expérience du mal, pour mieux échapper aux fausses promesses qu'il fait à l'homme. Conclusion L'expérience de la différence entre bien et mal est une des expériences fondamentales de l'humain : le mal a l'effet d'un révélateur de la nature humaine, qu'il porte à une connaissance de soi et des autres et à la découverte de vérités générales sur sa propre condition. [...]
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