Vivre le plaisir, but de la vie, plaisir, expérience du plaisir, paradoxes du plaisir
« Le seul moyen de se délivrer de la tentation c'est d'y céder » Oscar Wilde.
Arthur Schopenhauer, Le monde comme volonté et représentation : Plaisir/Désir (négatif), couple indissociable. Pour qu'il y ait jouissance, il faut qu'il y ait eu une souffrance préliminaire. Le plaisir ne fait que troubler notre ennui perpétuel et notre constante souffrance. « La vie oscille comme un pendule, de droite à gauche, de la souffrance à l'ennui ». Entretenir le souvenir des souffrances passées.
[...] Première question : Comment vivons nous le plaisir ? L'expérience du plaisir Intro : rapport au plaisir n'est pas immuable ; difficile de bien cerner ce qu'est le plaisir car notre expérience du plaisir est trompeuse. Les paradoxes du plaisir 1-Difficulté à définir le plaisir Plaisir souvent défini par son contraire : douleur, gène constitutifs de notre exp du plaisir. Si nous vivions en permanence dans le plaisir il est probable que nous ne le connaitrions pas. Platon, Le Gorgias : Calliclès (esclave des ses passions) : conventions humaines = artifices des plus faibles pour se protéger des plus forts, convaincre que la vertu se trouve dans la tempérance. [...]
[...] Le but de la vie La conduite de la vie 1-Le plaisir comme dynamique Michel Foucault, L'histoire de la sexualité. Clivage monde grec (qualification dynamique ; tempérance intempérance) Religion chrétienne (classification ontologique ; permis/interdit). Pour les Grecs, il faut avoir une pratique de soi : subjectivation de son rapport au plaisir (se constituer soi même dans son rapport au plaisir). Les plaisirs condamnables le sont par leur excès, il faut faire preuve de : chrésis (mesure qui convient dans la praxis des plaisirs) ; la recherche du moment opportun (Kairos : prudence & calcul) ; Conscience du rang social (pas le même niveau d'exigence). [...]
[...] Bonheur de la foule : Le plaisir (vie de jouissance, comparable à) animal) La richesse (pas visée pour elle mais pour ce qu'elle offre, donc pas souverain bien) Les honneurs (dépend des autres, ne se suffit pas à lui même). La vie rationnelle est la conception du bonheur universelle (la vie ne doit pas être entièrement guidée par la raison), capacité chez qquns à déterminer leurs actions selon l'excellence. (Vertu : disposition à agir d'une façon délibérée, consistant en une médiété relative à nous, laquelle est rationnellement déterminée et comme la déterminerait l'homme prudent). La vertu s'accomplit par l'habitude et l'effort. Le plaisir est le symptôme de la vertu. [...]
[...] Le fait que l'objet soit désirable ne vient pas de lui mais de moi. Spinoza : Nous ne désirons pas une chose parce que nous jugeons qu'elle est bonne ; nous jugeons qu'une chose est bonne parce que nous la désirons (Alors que nous pensons le contraire). Le désir est une dynamique qui procède de nous (indép des objets), il exprime une puissance (sans objet ni sujet) qui par conséquent chercher à s'étendre (pas de bien ni mal). Deuxième question : Le plaisir comme but de la vie ? [...]
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