Mini-biographie de l'auteur Blaise Cendrars. Il est question de poser les bases d'une équation qui amène certains individus à paraître au-dessus de la meute humaine, comme il est possible de le faire pour les personnes d'exception.
[...] La maturité pléthore. Celui qui avait justifié son nom d'emprunt par un : " Je suis le premier de mon nom, puisque c'est moi qui l'ai inventé de toutes pièces " s'éteindra le 21 janvier 1961, sans que ne soient altérées les lumières de son propre univers; lui qui, blessé pendant la première guerre mondiale, La Grande Guerre, aime-t-on à dire, aura eu à apprendre à s'exprimer de la main gauche pour ne pas tomber dans son propre oubli, puisque de son bras droit il en aura été dès lors dépourvu, un jour de septembre 1915 au combat. [...]
[...] Cendrars aura beaucoup vu et beaucoup vécu. " Les vies grouillantes sont les plus belles. Je grouille." Une épitaphe toute trouvée. Stéphane Lecompte Citations et informations trouvées sur le site internet wikipédia et dans un recueil de poèmes consacré à cet auteur ( principalement dans sa chronologie intitulé : Blaise Cendrars, poésies complètes avec 41 poèmes inédits, " édition Denoël. [...]
[...] Le vol d'un poète. Horizon lointain. Le souffle de la révolution n'avait pas encore embrasé la Russie ( quoique l'idéal marxiste de Lénine et de ses sympathisants commençait à faire des émules ) lorsque Frédéric-Louis Sauser débarqua au pays des tsars, au début du 20 ième siècle; de même que ses 17 ans ( il est né le premier septembre 1887, à la Chaux-de-Fonds ) ne laissaient présager qu'un destin hors du commun attendait ce petit suisse qui avait quitté ses frontières neutres en 1904, et la vie étouffante qu'il ressentait dans sa famille bourgeoise, pour entrer de plein pied au coeur d'un royaume de mystère et de passion pour un occidental; un pays où il exercera en tant qu'apprenti bijoutier ( ses résultats scolaires ayant été jugés trop médiocres par ses parents, ils lui trouvèrent cet emploi ) dans l'antre de Pierre le Grand : Saint- Petersbourg. [...]
[...] Une vie d'aventures. La reconnaissance de ses pairs. En 1911, il se rend à New-York pour y rejoindre Féla Poznanska, une étudiante polonaise rencontrée à Berne. Elle deviendra sa première femme et ils auront trois enfants. C'est également dans la Big Apple qu'il prendra définitivement la décision de devenir écrivain et qu'il changera de nom pour signer son premier long poème ( les pâques à New-York Il fera alors sienne de cette locution, sortie tout droit d'un de ses premiers écrits : " Je voulais m'engouffrer dans la vie de la poésie et pour cela il me fallait traverser la poésie de la vie." Son envol au-dessus des contingences classiques de la Société l'aménera à connaître les saveurs continentales, de l'Afrique à l'Amérique du sud ( il considérera le Brésil comme sa seconde patrie en passant par bien d'autres contrées et épiques rencontres, lui permettant de découvrir un monde auquel l'imagination des humbles ne peut avoir accès. [...]
[...] Il étudie la médecine, mais cela ne lui convient pas. Les questions qu'ils se posent sur l'Homme, d'un point de vue psychique et comportemental, ne trouvent de réponses concrètes dans son activité. De plus, sa rencontre avec Adolf Wölfli ( un dessinateur génial, mais schizophrène ) l'obsédera : il le considérera comme son double durant plusieurs années. C'est aussi à cette époque qu'il entreprend d'écrire ses premiers poèmes. Quatre ans plus tard, il retourne à Saint- Petersbourg. Il y écrit son premier roman : " moganni Nameh qui ne sera édité que 11 ans plus tard. [...]
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