Etude d'un texte du philosophe Baruch Spinoza : Proposition XX de l'Ethique IV : La servitude de l'existence humaine.
[...] Autrement dit, celui qui se suicide ne recherche pas ce qui lui est utile mais abdique devant les causes extérieures. ( Contre qui cet exemple est-il utilisé ? Expliquez la conception adverse ? Cet exemple est utilisé contre Sénèque, un autre philosophe : c'est le mandat d'un Tyran, comme Sénèque Pour Sénèque, les hommes de biens, les sages subissent des maux. Ce qui ne veut pas dire qu'il n'y a pas de providence. Pour ce philosophe, les hommes de biens doivent même souffrir car, selon lui, c'est dans ces moments-là que la sagesse d'un homme se révèle. [...]
[...] Le Tyran est la personne dominante. Et cette-dernière exerce une pression psychologique sur l'autre. Il n'y a , là, pas d'armes, donc pas de violence physique. La personne soumise se retrouve alors face à deux issues : rester dans l'état où elle est, ou se rebeller et s'en aller. Cependant, cette deuxième issue, elle ne se sent pas capable de la réaliser. Elle est donc obligé de répondre aux moindres exigences du Tyran et de rester à sa merci. Mais, en acceptant cela, elle ne sait à quoi s'attendre. [...]
[...] Pour l'Homme, la vertu se traduit par le juste milieu. C'est-à-dire que, pour être vertueux, un Homme doit agir conformément à la raison. Le courage, par exemple, est le juste milieu entre la lâcheté et la témérité. Aristote nomme cela la prudence La vertu est habituellement la qualité d'un être moral, c'est-à-dire d'un individu qui agit en vue du bien en obéissant à des devoirs mais, dans ce texte, la vertu est assimilée, pour Spinoza, à la puissance. Celui qui s'efforce de rechercher ce qui lui est utile, c'est-à-dire de conserver son être. [...]
[...] Un tyran est une personne qui veut faire du mal. Et, justement, l'auteur d'Ethique ne comprend pas la thèse de Sénèque qui n'est, selon lui, que le désir d'un Tyran. D'autant plus que, si l'on suit la thèse développée par Sénèque, les hommes sages ne doivent pas aspirer à la conservation de leur être puisqu'ils doivent se soumettre à des violences. En 65 après Jésus-Christ, Sénèque sera condamné à mort. Et, ironie du sort, Sénèque devra mourir en se coupant les veines, sous les ordres de Néron, un de ses anciens élèves. [...]
[...] Ethique, Spinoza. ( En quoi Spinoza redéfinit-il la vertu ? Pour Platon, un philosophe du Ier siècle avant Jésus-Christ et élève de Socrate, la vertu regroupe tout un ensemble de caractères qui permettront ensuite à l'être de vivre bien. Parmi les plus importantes, qu'il appelle les vertus cardinales il y a la sagesse, le courage, la tempérance et la justice. Autrement dit, la vertu est donc un regroupement de qualités que doivent posséder les Hommes pour espérer avoir une vie paisible. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture