La vérité - publié le 25/06/2009

Résumé du document

Fiche de Cours de philosophie sur la vérité : 3 pages



Définition de la vérité : On dit qu'une connaissance est vraie quand elle représente fidèlement la réalité, la chose à connaître. Quand nous cherchons la vérité, nous cherchons à savoir ce que sont les choses et attendons qu'elles se montrent en propre. En grec, vérité se dit aletheia, qui signifie dévoilement et c'est la pensée, plus précisément la raison ou discours (logos*) qui nous dévoile ce que sont les choses.





I. Introduction à la notion

a) La vérité comme conformité de la pensée avec la chose.

b) La vérité comme cohérence : le modèle de la logique

c) Distinguer les vérités empiriques (a posteriori) et les vérités logiques (a priori)

II. La relativité de la vérité

III. Les limites du relativisme

Extraits

[...] A tout cela quels organes assigneras-tu par lesquels ce qui sent en nous perçoit les choses ? THÉÈTÈTE : Tu veux parler de l'être et du non-être, de la ressemblance et de la dissemblance, de l'identité et de la différence, et aussi de l'unité et des autres nombres appliqués à ces choses. Evidemment ta question vise aussi le pair et l'impair et tout ce qui s'ensuit, et tu veux savoir par quels organes corporels notre âme les perçoit. SOCRATE : Tu me suis merveilleusement. Théétète, et c'est cela même que je veux savoir. [...]

[...] Distinguer les vérités empiriques et les vérités logiques. Support texte : Tous les objets de la raison humaine ou de nos recherches peuvent se diviser en deux genres, a savoir les relations d'idées et les faits. Du premier genre sont les sciences de la géométrie, de l'algèbre et de l'arithmétique et, en bref, toute affirmation qui est intuitivement ou démonstrativement certaine. La carré de l'hypoténuse est égal au carre des deux côtés, cette proposition exprime une relation entre ces figures. [...]

[...] N'y a-t-il pas en nous des vérités qui ne sauraient être dérivées* des sensations ? En prétendant d'être relatif à chacun, le relativisme semble dire aussi que la vérité est immédiate, que chacun façonne pour lui-même sa propre vérité et qu'il n'y entre l'Homme et la vérité qu'il recherche, aucun effort à produire, aucune méthode à suivre, aucun raisonnement à utiliser. Cela s'accorde t-il avec les faits ? Il existe certaines notions communes qui font parties de notre âme et qui ne sauraient provenir des sensations que nous avons des choses. [...]

[...] Nous tenterions donc en vain d'en démontrer la fausseté. Si elle était démonstrativement fausse, elle impliquerait contradiction et l'esprit ne pourrait jamais la concevoir distinctement. David Hume, Traité de la nature humaine (1739) A la recherche d'un critère de vérité II. La relativité de la vérité Support texte : J'affirme, moi, que la vérité est telle que je l'ai définie, que chacun de nous est la mesure de ce qui est et de ce qui n'est pas, mais qu'un homme diffère indéfiniment d'un autre précisément en ce que les choses sont et paraissent autres à celui-ci, et autres à celui-là. [...]

[...] En prétendant que la vérité est relative à chacun, Protagoras utilise des termes qui montrent que la nature humaine porte des vérités universelles. *sens : faculté des sensations et des organes sensoriels (vue, ouïe, toucher, goût, odorat) *dérivées : venir de *nature humaine : désir d'objectivité. *extériorité : qui vient d'ailleurs, de l'extérieur. Définition de la vérité universelle : Nous pouvons nous mettre d'accord sur ce qu'est une cause et dépasser le point de vue de chacun. Un des moyens pour savoir si on a atteint cette vérité, c'est de vérifier que tout le monde est d'accord. [...]