Ce document est une fiche de révision très complète sur la notion "Vérité" du programme de philosophie de terminale. Dans une première partie est abordée le scepticisme (la vérité est inatteignable), et dans une deuxième partie vous verrez le cogito comme vérité indubitable.
[...] Reprenant l'exemple du bâton brisé, il remarque qu' « il est de la prudence de ne se jamais er entièrement à ceux qui nous ont une fois trompé ». Les vérités mathématiques sont-elles certaines ? Peut-on douter que 2+3=5 ou que deux droites parallèles ne se coupent jamais ? Descartes démontre que puisque Dieu dans son in nie bonté ne peut nous tromper : on peut alors imaginer qu'un malin génie a assez de puissance pour nous faire croire à de telles idées alors qu'elles sont fausses. [...]
[...] Lorsqu'on comprend cela, on arrête de formuler des opinions sur les choses : c'est la fameuse suspension de jugement sceptique. Etonnamment, on atteint alors une forme de bonheur : on devient impassible, serein, puisque ce qui nous trouble et nous rend malheureux, ce sont certains jugements. Si l'on juge que la mort est un mal par exemple, on est angoissé à l'idée de mourir. Mais si l'on ne fait plus aucun jugement, plus aucun de trouble ne vient nous a ecter. [...]
[...] Si je pense, je suis. Ainsi que Descartes le résume dans le Discours de la méthode : « Je pense donc je suis ». C'est là la vérité certaine que nous cherchons, c'est l'expérience du cogito. Dans les Méditations métaphysiques, Descartes la formule ainsi : « Je suis, j'existe est nécessairement vraie toutes les fois que je la conçois en mon esprit ». Quel est ce « Je » dont Descartes a prouvé l'existence ? Ce n'est pas une âme, ni un corps, mais simplement une « chose qui pense ». [...]
[...] Une idée que Pascal résume dans la formule : « Vérité en deçà des Pyrénées, erreur au-delà ». - Nos organes des sens n'ont pas exactement la même constitution donc chacun voit et entend di éremment des autres. Surtout nos sens nous trompent : un bâton plongé dans l'eau paraît brisé par exemple. - Si l'on propose un argument pour fonder une idée, il faudra prouver cet argument par un autre argument, qui lui-même devra être prouvé, etc. On est donc confronté à une régression à l'in ni ce qui rend inutile toute argumentation. [...]
[...] Or de cette première vérité indubitable, Descartes va déduire d'autres vérités, concernant le monde, ou Dieu. Par exemple, il va déduire l'existence de Dieu de la présence en nous de l'idée de Dieu. J'ai en moi l'idée de Dieu, donc il existe car ce n'est pas moi, être ni qui ai pu créer un être in ni l'e et ne peut pas être supérieur à la cause). fi ff fi On le voit donc : il existe des vérités certaines qui résistent au doute sceptique. [...]
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