Durant l'Antiquité, étaient qualifiés de "barbares" par les Romains et les Grecs tous ceux qui n'appartenaient pas à leurs cités. Cependant, désormais plus de 2000 ans sont passés et de nombreuses villes regroupent, par quartier, les individus issus d'un même peuple, d'une même culture. New York est l'une de ces villes mosaïques où se côtoient entre autres des Américains, des Espagnols, des Chinois (Chinatown) ou encore des Italiens (Little Italy)... Cette diversité culturelle au sein d'un même territoire provoque certaines tensions (...)
[...] Ce village global, et donc cette adaptation culturelle, nécessitent une certaine condition que laisse son avenir discutable. La culture étant devenue un marché, une marchandise qui produit des bénéfices, elle n'est exportée que vers les pays supposés acheteurs, c'est à dire les pays riches du Nord. Les pays du Sud, inégalement développés ne sont donc pas les cibles de l'exportation de cette culture de masse. De plus, les populations locales, n'ayant le plus souvent nul accès à Internet, elles conservent leur culture, leur langue régionale et leurs rites. [...]
[...] Comme Montaigne le préconisait, il est bon, pour prendre de la distance avec nous-même, d'adopter le regard de l'autre. Or, si nous venons à avoir tous la même culture, nous nous jugerons de la même manière, il n'y aura plus aucun moyen d'avoir un regard distant sur nous même et donc nous aurons du mal à juger du bien-fondé de nos actions ou de nos désirs. Cependant, l'unification des cultures ne devient-elle pas, malgré tout, une réalité ? Le processus de mondialisation étend peu à peu son influence à tous les pays du monde. [...]
[...] Ainsi s'achèveraient à la fois guerres de religion, discriminations raciales et ségrégations. Subséquemment la vie en serait facilitée, les échanges entre les pays seraient beaucoup plus aisés car la langue ne serait plus une barrière, tout comme les habitudes Pourtant, même si un monde culturellement unifié paraît être un idéal souhaitable, ce projet a ses limites. Tout d'abord avoir une culture unique suppose de choisir une culture à retenir sur les autres. Or, comment fonder son choix ? Pourquoi internationaliser une culture plutôt qu'une autre ? [...]
[...] Unifier les cultures est-ce un idéal louable ? Durant l'Antiquité, étaient qualifiés de barbares par les Romains et les Grecs tout ceux qui n'appartenaient pas à leurs cités. Cependant, désormais plus de 2000 ans sont passés et de nombreuses villes regroupent, par quartier, les individus issus d'un même peuple, d'une même culture. New York est l'une de ces villes mosaïques où se côtoient entre autres des Américains, des Espagnols, des Chinois (Chinatown) ou encore des Italiens (Little Italy) Cette diversité culturelle au sein d'un même territoire provoque certaines tensions Ramener les différentes cultures à une seule serait-ce un projet bénéfique pour l'humanité ? [...]
[...] Si unifier les cultures paraît dans un premier temps un idéal louable, il en résulterait des conséquences lourdes de responsabilités. Les Hommes perdraient leur capacité à se juger. Ils n'auraient plus l'occasion de prendre du recul sur la société dans laquelle ils évoluent et leur conscience ne serait plus apte à définir ce qui, dans leur comportement, est bien ou mal. Pourtant, on remarque que notre société tend à rejoindre la société américaine qui l'inonde de produits commerciaux de touts sortes. [...]
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