DARWIN-POPPER- KELSEN -SCHMITT- LA MODERNITE
Résumé sous forme de tableauaconcis des pensée de Darwin, Popper, Kelsen et Carl Schmitt appaartenant au courant de la modernité.
[...] Le courant du romantisme n'est pas très optimiste, il est mélancolie mais aussi fatalité (d'où le mythe du héros : dangereux et fataliste). C'est l'exaltation permanente des sentiments et de la force esthétique. Popper dit qu'on est dans le recul du logos rationnel pour laisser place à la passion et donc à l'irrationalité, ce qui crée le danger. Dans ce cadre là, l'homme politique doit être un chef (légitimité charismatique de Weber qui est recherchée par un peuple passionnée opposée à celle légale rationnelle). Par conséquent, l'historicisme régalien (selon lequel le peuple= l'histoire) couplé au romantisme conduit à un véritable chaos. [...]
[...] En effet quand la société humaine tend à recréer des hiérarchies sociales, la reproduction sociale est statique, ce qui n'est pas forcément bon et ne représente pas l'avenir de l'espèce. LE DEVENIR DE LA THEORIE DE LA SELECTION NATURELLE : - 1ère dérive : le darwinisme social de Spencer : C'est une idéologisation de la théorie de Darwin. Elle se veut normative à la différence de la thèse descriptive de Darwin. Le darwin. Soc. repose sur l'idée selon laquelle ceux qui ne parviennent pas à s'adapter disparaissent (coté descriptif de Darwin) ou bien on est pro-actif dans la sélection (ça c'est normatif). [...]
[...] THEME 5 : LA MODERNITE EN QUESTION DARWIN (1809-1882) Œuvre : L'origine des espèces (1859) K.POPPER (1902-1994) Fait parti de la génération de l'exil des années 1930 (comme Einstein, Kelsen, Léo Strauss, Freud) Œuvres : Misère de l'historicisme(1938) La société ouverte et ses ennemis (1942) KELSEN SCHMITT SA THESE : - La théorie de l'évolution (s'oppose à la théologie naturelle dont l'explication schématique du Mde est toujours liée à Dieu). Sa théorie repose sur: la loi de l'adaptation et la théorie de la sélection naturelle selon laquelle le + fort demeure. [...]
[...] - L'horizon incertain de la société ouverte déf « société ouverte » : forme de coexistence humaine dans laquelle la liberté des individus, la non-violence, la protection des minorités et la protection des faibles sont des valeurs essentielles. Dans nos démocraties occidentales, ces valeurs semblent aller de soi pour la majorité d'entre nous= les libertés individuelles garantissent la société ouverte. Popper craint le relativisme : tout se vaut et donc relativement, le nazisme. Tout est relatif à un contexte, une histoire. [...]
[...] Le relativisme empêche les hommes d'avoir un jugement de valeurs. Il faudrait trouver un juste milieu entre le relativisme et le dogmatisme. Pour Popper, une bonne vérité est une vérité précaire. Cette vérité doit être fragile à la manière d'un consensus (idée de souplesse qui s'oppose aux raisonnements dogmatiques pour lesquelles il exprime de la suspicion). Il préfèrera alors une proposition scientifique provisoire, précaire car il refuse toute volonté de puissance. [...]
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