Cours de philosophie sur le temps. La question est de savoir si nous sommes prisonniers du temps. Le temps est-il notre maître ? Le temps peut à la fois être notre éducateur et notre dominateur ?
[...] Il a fait des expériences de mémoire affectives : sensations, saveur, odeur, déclenchent involontairement un souvenir beaucoup plus vivant et intense qu'un souvenir normal Rôle de la mémoire dans la civilisation : on transmet le patrimoine de génération en génération, une civilisation sans mémoire est morte. Notre penchant naturel est l'oubli. L'écriture existe depuis environ 5000 ans, elle est un des outils de la mémoire, même si les esprits oublient, l'écriture reste et peut faire resurgir la mémoire Les sentiments liés au temps sont variés : on ressent à la fois de la nostalgie, des regrets, mais aussi de l'espoir (confiance envers l'avenir). II. [...]
[...] Le temps est-il seulement destructeur ? Les hommes ont souvent traduit un refus du temps, ils le fuient, les raisons de ce comportement sont les suivantes : - d'ordre affectif, psychologique : sur le plan émotionnel, c'est dans le passé qu'on a ressenti les plus grandes émotions. Grandir, c'est subir certaines épreuves qui sont des risques de souffrance et d'échecs. - raisons plus élevées, plus nobles : D'un point de vue théorique, qui dit temps dit un devenir, il y a un caractère contingent du devenir. [...]
[...] Le présent a une durée plus ou moins longue. Selon Bergson, la longueur du temps varie, en agissant, nous prêtons attention en vue d'un avenir. Le présent pourrait aussi être un présent de contemplation, cf les Epicuriens : profitent du jour présent carpe diem La conscience de l'avenir : elle est tournée vers des faits qui n'existent pas encore. L'avenir crée une certaine crainte car il n'est pas connu et imprévisible. L'avenir dépend en partie du présent mais pas complètement, il n'est déterminé que partiellement. [...]
[...] LE TEMPS Le temps apparaît comme un cadre de toute existence. Toute existence se trouve dans un lieu et dans un temps. Il est impossible de retenir le temps, de l'empêcher de passer. Deux caractéristiques du temps : - son irréversibilité : l'homme a conscience de ces impossibilités - son imprévisibilité : nous appréhendons cela. Sommes nous prisonniers du temps ? Si nous n'étions pas en partie hors du temps, nous ne saurions pas qu'il passe, la conscience permet de se dégager du temps. [...]
[...] Aristote : le temps retient l'essentiel. Le temps est principe d'oubli : on perd de vue ce qu'il s'est passé avant, tendance à l'oubli à cause du temps qui passe mais il ne fait pas tout oublié, on conserve ce qui mérite d'être conservé. Aristote : le temps laisse tomber l'accidentel et retient l'essentiel. Les Grecs envisagent le temps comme cyclique. A partir du Christianisme, on a une vision religieuse du temps, il y a l'idée du début des temps (Adam/Eve), de la fin des temps (moment du jugement dernier, après que tout le monde soit mort, Dieu fait le tri et sauve ceux qui le méritent) ( cette perception du temps va être relayée par des conceptions du devenir historique plus laïque. [...]
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