Les motivations sont diverses mais convergentes.
On peut retenir :
- les besoins en or, alors que l'expansion économique s'accélère et que le grand commerce international connaît une ampleur nouvelle ;
- la nécessité de s'affranchir du monopole des Arabes sur le commerce de la soie, des épices et des plantes tinctoriales qui se fait avec l'Asie ;
- les motivations religieuses : un homme comme Christophe Colomb se croit chargé d'une mission divine.
Les moyens nouveaux mis à la disposition des navigateurs, quant à eux, sont multiples. Bien avec les autres, les Portugais réalisent la synthèse entre :
- les apports méditerranéens : les cartes pisanes, génoises, catalanes ; la voile latine triangulaire ; la boussole (d'origine chinoise, acclimatée par l'intermédiaire des Arabes) ;
- les innovations de l'Europe septentrionale : le vaisseau rond dérivé de la coque baltique, le gouvernail d'étambot.
Synthèse d'une grande partie de ces apports, la caravelle sera par excellence l'outil de ces découvertes. (...)
[...] Notons l'augmentation en volume et la nouvelle accélération du commerce international puis la croissance de deux villes, Lisbonne et Séville, vite relayées par Anvers et Amsterdam. Situées à proximité des marchés européens importants, ces villes deviennent les centres successifs d'une économie du monde qui délaisse ainsi les rivages de la Méditerranée (Venise) pour se transporter dans les ports de l'Europe du Nord Ouest. Corollairement, les conséquences politiques ne sont pas moindres. Evoquons simplement l'émergence de la puissance espagnole contre laquelle la France ne cessera de lutter pendant deux siècles. L'Europe sort bouleversée de cet élargissement brutal et considérable du monde connu. [...]
[...] Le temps des découvertes et des conquêtes : motivations et moyens Les motivations sont diverses mais convergentes. On peut retenir : - les besoins en or, alors que l'expansion économique s'accélère et que le grand commerce international connait une ampleur nouvelle ; - la nécessité de s'affranchir du monopole des Arabes sur le commerce de la soie, des épices et des plantes tinctoriales qui se fait avec l'Asie ; - les motivations religieuses : un homme comme Christophe Colomb se croit chargé d'une mission divine. [...]
[...] Enfin, plus que la découverte du Brésil par Cabral en 1500 1501 ou que l'exploration de la côte est de l'Amérique du Nord par Jacques Cartier pour le compte de François Ier, c'est le tour de force de Magellan et de Del Cano qui importe. Ils accomplissent le premier tour du monde en contournant l'Amérique par le sud, puis en traversant l'océan Pacifique. III. La conquête et l'exploitation du Nouveau Monde La découverte débouche immédiatement sur la construction coloniale. Arrivés en marchand, les Portugais se taillent très vite un empire colonial en Inde, puis songent, plus tardivement, à mettre en valeur le Brésil. [...]
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