Le taoïsme est un mouvement spirituel complexe, dont les racines profondes puisent dans le chamanisme et les principes d'immanence du Yijing de la Chine. Il s'est divisé en deux branches, apparues successivement. Le taoïsme philosophique (tao kia), d'une grande portée spirituelle, pose des questions existentielles et ontologiques en proposant une cosmogonie élaborée et métaphysique. Le taoïsme religieux (tao kiao), plus populaire, apparu quelques centaines d'années plus tard, forme un système religieux, mythologique, mystique, tourné vers la recherche de l'immortalité. Les deux voies se réclament de Lao-tseu et de son ouvrage, le Tao Te King, Le livre de la Voie et de la Vertu, vers 500 BC, ainsi que de quelques sages successeurs (comme Tchouang-tseu et son ouvrage du même nom, vers 300 BC). On compte aujourd'hui plus de 4000 textes sacrés, regroupés dans le Taozan (« trésor du Tao »).
Le taoïsme présente une panoplie de pratiques à la fois médicales, alchimiques, sexuelles, contemplatives et méditatives qui découlent de la cosmogénèse présentée dans ces textes, dont l'interprétation diffère entre les deux mouvements. Le Tao, caractère à la fois nom (désignant la force fondamentale, le principe originel, la « Voie ») et verbe (« expliquer », d'où l'idée de doctrine, de règle) en est la notion basique.
[...] La société chinoise ne peut se comprendre sans référence au taoïsme. Bibliographie PALMER Martin, Le Taoïsme, Rivage http://www.systerofnight.net/religion/html/chine.html http://www.aftao.org/sommaire.htm Ancien traité chinois (1er millénaire fruit d'une recherche spéculative et cosmogonique élaborée, dont la finalité est de décrire les états du monde et leurs évolutions, les changements passés, présents et à venir. [...]
[...] La quête de la longue vie, de l'immortalité comme but ultime est un élément essentiel du taoïsme. Le courant religieux lui donne davantage d'importance et propose pléthore de méthode pour y accéder. Le foisonnement des recettes et techniques pour atteindre ce but et la vulgarisation des concepts ont permis dès le IIème siècle à ce mouvement à l'origine élitiste de trouver des adeptes dans tous les milieux, s'organisant alors en sectes hiérarchisées : école de pensée, sous l'influence d'un maître initiateur (prêtre, magiciens et guérisseur). [...]
[...] Le tao aussi la voie par laquelle sont engendrés et animés les mondes matériel et spirituel. Principe suprême qui dirige l'univers, et d'une si grande portée, il est par là indéfinissable et indicible, uniquement appelé tao faute de mieux. L'adepte cherche à s'y conforter, afin de se réanimer et de fortifier ses qualités. Le tao comporte les forces jumelles antithétiques du Yin et du Yang, qui rassemblent en s'opposant harmonieusement (pas de vainqueur) tout ce qui est (blanc/noir, mâle/femelle, chaud/froid, etc.). [...]
[...] Le taoïsme religieux, dans la tradition chinoise, s'est développé sur cette tradition mystique originelle (forces yin et yang à rééquilibrer, recherche de l'harmonie cosmique, sociale), légèrement modifiée et simplifiée et donc accessible à tous, et s'en détache par son côté festif (cérémonies à forte mise en scène), par sa pratique de la guérison et de l'exorcisme aux rituels précis, où la primordialité est donnée à la longue vie. Le taoïsme religieux, majoritaire aujourd'hui (20 millions de fidèles) se retrouve dans les 2 grandes sectes Ts'iuan-tchen kiao et Tcheng-yi kiao (Les Maîtres Célèstes, qui organisent de grandes cérémonies purificatrices pour toute la communauté). Il est l'une des trois grandes religions chinoises, avec le bouddhisme et le confucianisme. S'étant primitivement développé en opposition avec ce dernier, il dut lutter face au bouddhisme pour asseoir sa présence, et a été un élément essentiel pour la formation du bouddhisme zen japonais. [...]
[...] Il s'est divisé en deux branches, apparues successivement. Le taoïsme philosophique (tao kia), d'une grande portée spirituelle, pose des questions existentielles et ontologiques en proposant une cosmogonie élaborée et métaphysique. Le taoïsme religieux (tao kiao), plus populaire, apparu quelques centaines d'années plus tard, forme un système religieux, mythologique, mystique, tourné vers la recherche de l'immortalité. Les deux voies se réclament de Lao-tseu et de son ouvrage, le Tao Te King, Le livre de la Voie et de la Vertu, vers 500 BC, ainsi que de quelques sages successeurs (comme Tchouang-tseu et son ouvrage du même nom, vers 300 BC). [...]
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