« Le mouvement est l'acte de ce qui est en puissance en tant même qu'il est en puissance. », Physiques, Livre III.
Le mot acte, ici, désigne ce qui est parachevé, parfait, achevé, et le mot puissance désigne ce qui est inachevé, imparfait en ce sens, mais aussi virtuel. Le mouvement regroupe donc ce qui a déjà commencé mais qui n'est pas encore fini, il y a, à chaque instant le potentiel. Le mouvement par nature est donc inachevé, puisque lorsqu'il s'achève, alors, il n'y a plus de mouvement. Le mouvement est donc un être imparfait.
Pour Aristote, il y a une seule réalité, il n'y a pas deux mondes, mais le sensible et l'intelligible qui constitue un seul monde.
Il est le philosophe de la Nature et de la métaphysique. Il va plus loin que son maître, il s'intéresse au mouvement et non plus à l'idée suprême
Qu'est-ce qui caractérise la Nature ? Le principe de mouvement. Elle est différente de la technique, elle est autonome, les êtres naturels possèdent en eux le principe de mouvement.
[...] En résumé, savoir délibérer, c'est être prudent. Toutes les circonstances peuvent être importantes, entre autres la détermination du "bon moment", kairos. Cette détermination du kairos fait partie de l'homme prudent. Aristote voit la prudence comme la sagesse pratique : action non seulement efficace, mais pleinement humaine L'homme prudent ne se définit pas par l'efficacité, mais doit être efficace : le propre de la poïésis est d'être efficace; le propre de la praxis est de poser des actes permettant à l'homme d'atteindre sa plénitude. [...]
[...] Nos capacités d'agir, on n'y peut rien ; nos passions non plus à la base, car la passion est subie. C'est la manière dont je vis la passion, mon comportement, qui est bon ou mauvais. C'est là que se situe l'action, l'action est immédiatement bonne ou mauvaise. Un certain nombre de puissances d'actions sont déterminées par la présence de leur objet : lorsqu'un être vivant ingère un aliment, sa capacité digestive est mise en acte ; lorsque de la couleur est mise face à un oeil, l'œil passe à l'acte et l'être voit. [...]
[...] C'est moi qui apporte l'ultime détermination de ces choses : voilà la praxis. Il n'y a praxis que parce qu'il y a du relativement indéterminé, sinon je n'ai rien à faire. On délibère sur du commun, sur ce qui arrive souvent : on délibère dans le monde l'habitude : on délibère sur le fréquent, pas sur l'exceptionnel ni le toujours. La délibération n'est pas sans fin, car L'homme est principe de l'action, et ce, grâce à la délibération {principe = ce qu'il y a entre la volonté et le passage à l'acte : JE le veux}. [...]
[...] Cette fin, encore faut-il la connaître, et elle relève d'une science selon Aristote. Au début de son éthique, il explique que l'éthique aboutit à la fin à la politique. C'est une science pratique, c'est à partir de ce moment que vivre ensemble devient bon. Le fait que la politique comme science soit ordonnée au bien commun a pour conséquence pratique que chacun, en recherchant son propre bien, travaille au bonheur commun En étant au service du bien commun, la politique permet à l'ensemble des citoyens d'être heureux ensemble. [...]
[...] Il est le philosophe de la Nature et de la métaphysique. Il va plus loin que son maître, il s'intéresse au mouvement et non plus à l'idée suprême qu'est-ce qui caractérise la Nature ? Le principe de mouvement. Elle est différente de la technique, elle est autonome, les êtres naturels possèdent en eux le principe de mouvement. La réflexion sur l'action est chez Aristote, prise entre deux concepts clés, le concept de mouvement d'un côté et le concept d'acte Au total, l'action (poïesis) doit être comprise comme un aspect du mouvement, à savoir, l'aspect par lequel dans le mouvement, un être en meut un autre. [...]
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