Nous sommes en 2005, le pourcentage des pauvres n'a pas évolué depuis le dernier siècle. A l'heure actuelle, vingt-cinq mille personnes, dont dix-huit mille enfants, meurent de faim chaque jour, soit environ une par seconde.
En même temps, environ neuf personnes dans le monde possèdent entre elles la totalité de ce qui serait nécessaire pour satisfaire les besoins de base de trois milliards d'êtres humains.
Cette constatation nous montre que la pauvreté pourrait être supprimée. Il faut s'en occuper car il est honteux que de telles différences existent encore, mais comment s'y prendre ? (...)
[...] Ils sont riches et le resteraient. Bill Gates donne, on en entend régulièrement parler. On peut penser que les autres propriétaires des grandes fortunes du monde donnent aussi. Mais ils ne donnent pas suffisamment pour faire disparaître la pauvreté. Il faudrait donc les y obliger. Malheureusement, la plupart de ceux qui ont des richesses ne veulent pas les partager, c'est à dire donner suffisamment pour que tout le monde vive décemment. Chacun donne un peu et se donne ainsi bonne conscience. [...]
[...] Quelques tentatives de rétribuer dignement les producteurs ont déjà été expérimentées dans le monde. La plus connue, Max Havelaar, est une organisation qui s'occupe de distribuer un label pour des produits qui répondent aux critères internationaux du commerce équitable. Ce label permet aux consommateurs de reconnaître ces produits, mais ce commerce ne fonctionne pas de façon importante par le fait que les autres vendeurs d'un même produit le vendent à des prix défiant toute concurrence de Max Havelaar (les autres vendent les produits à des prix extrêmement faibles car ils ne les ont pas payés au prix correct). [...]
[...] Cela leur permettait de renforcer leur pouvoir (le riche donne au pauvre et gagne sa reconnaissance, ce qui l'empêchera de se rebeller). De plus cette idée n'est pas une solution à long terme. Elle ne peut être utilisée qu'en cas d'urgence, par exemple lors d'une famine, quand les gens sont en danger de mort à brève échéance. Les ouvriers du XIXeme siècle ne sont pas sortis de la misère grâce aux aumônes, mais leurs actions ( grèves . ) ont obligé les patrons à leur verser un salaire correct. Germinal illustre très bien les cas mentionnés. [...]
[...] Comment supprimer la pauvreté dans le monde? Nous sommes en 2005, le pourcentage des pauvres n'a pas évolué depuis le dernier siècle. A l'heure actuelle, vingt-cinq mille personnes, dont dix- huit mille enfants, meurent de faim chaque jour, soit environ une par seconde. En même temps, environ neuf personnes dans le monde possèdent entre elles la totalité de ce qui serait nécessaire pour satisfaire les besoins de base de trois milliards d'êtres humains. Cette constatation nous montre que la pauvreté pourrait être supprimée. [...]
[...] au juste prix, celui qui permet aux gens de vivre de leur travail. Il faut surtout leur permettre de vendre leur marchandise à l'étranger plus facilement. Grâce aux accords douaniers signés entre pays riches, à l'heure actuelle, il leur est plus facile de faire du commerce entre eux, les productions de l'un seront achetées par l'autre et réciproquement. Les pays pauvres produisent mais ne peuvent pas acheter à l'étranger, ils ont juste de quoi se nourrir pour survivre. Ils ne peuvent donc pas signer d'accords internationaux avec les pays riches. [...]
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