Sujet d'invention, article, revue littéraire, poète, thèmes sérieux et graves
Chers lecteurs,
Récemment, un article est paru dans votre revue littéraire "le pouvoir des poètes" reprochant aux poètes de "privilégier" des thèmes sérieux et graves.
Il en va de mon devoir de revenir sur cet article et de montrer les limites d'une telle idée, car il y en a !
Les fonctions du poète, vous devez le savoir puisque abonnés à cette revue, sont vastes et variées.
Il est vrai, et je ne conteste pas cette idée, que le poète aborde beaucoup dans ses poèmes des thèmes sérieux et graves, mais pourquoi lui reprocher de le faire ?
"Demain dès l'aube" de Hugo où le poète évoque sa fille décédée qu'il va visiter, "Pauca Meae" où il parle encore de sa fille décédée, issus des Contemplations évoquent certes des sujets sérieux et graves; la mort d'un être aimé. Mais s'ils sont si connus, n'est ce pas par ce qu'ils sont graves et pourtant beaux ?
[...] Sujet d'invention: Un article paru dans une revue littéraire reproche aux poètes de privilégier des thèmes sérieux et graves. Vous répondez à cet article par une lettre destinée au courrier des lecteurs de cette revue. Votre réponde comportera des arguments qui s'appuieront sur les textes du corpus, sur ceux que vous avez étudié en classe et sur vos lectures personnelles Juin 2014, Paris. Chers lecteurs, Récemment, un article est paru dans votre revue littéraire "le pouvoir des poètes" reprochant aux poètes de "privilégier" des thèmes sérieux et graves. [...]
[...] Les poètes n'ont donc pas seulement privilégié que les sujets graves et sérieux, et même s'ils l'ont fait, ce qui en émanait était aussi la beauté esthétique de la poésie. J'espère que j'aurai réussi à vous exposer mon opinion de façon claire, car pour moi, on ne peut pas reprocher au poète d'aborder des sujets graves. Je sais que dans un monde marqué par le malheur il peut être peu engageant de lire des poèmes marqués par des sujets graves, mais ce qu'il en émane n'est pas que tristesse, bien au contraire. Bien à vous, Un fervent lecteur de la revue. [...]
[...] Je le sais, après le virulent article que vous avez pu lire, il me faut maintenant vous convaincre de l'esthétisme d'une poésie grave, et quoi de mieux que des exemples pour cela ? Dans "Crépuscule" de Hugo, le poète parle de la mort associée à l'amour et à la nature. Ce qu'il en ressort d'abord, quand on le lit pour la première fois, est un chef d'œuvre de l'esthétisme avec la présence de l'étang, de collines, d'arbres. De même, le poème si connu de Lamartine, "le lac" est si esthétique. [...]
[...] Je dois donc maintenant revenir sur un terme que l'auteur de l'article à employé, celui de "reprocher" au poète de privilégier les thèmes sérieux et graves. Pour tout vous avouer, je suis étonné de l'emploi de ce verbe qu'il n'y a pas lieu d'utiliser. Comme je l'ai dit précédemment, le poète aborde souvent, je ne sais si je puis dire "privilégie" , des sujets graves. Cela vient aussi peut être des romantiques qui utilisent du lyrisme pour exprimer leurs sentiments. [...]
[...] Voilà pourquoi, selon moi, il ne faut pas "reprocher" aux poètes de privilégier des thèmes sérieux et graves. Mais là encore, il faut que je revienne sur ce qui a été dit dans cet article. Les sujets abordés par le poète ne sont pas, et heureusement, seulement graves et sérieux. L'amour n'est pas, selon moi, un sujet grave. Il en émane une beauté rendant heureux le plus malheureux. On pourrait penser que ce sont surtout les poètes du mouvement romantique qui ont privilégié ce sujet. [...]
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