Le 'je', suis-je le mieux placé pour savoir qui je suis?

Résumé du document

Dissertation philosophique ayant pour titre: Suis-je le mieux placé pour savoir qui je suis? (2 pages)





Le « je » semble donc être le seul juge capable de se corriger afin de s'améliorer. Voilà donc tout un manque d'objectivité. En effet, nous pensons ce que l'on veut qu'on pense.

Autrement dit, une personne peut se croire bonne, intelligente et belle, simplement parce qu'elle a envi de le penser.

L'objectivité est dès lors remise en cause. Il ne faut pas oublier que nous vivons dans une société et que nous sommes tous le fruit d'un modèle. Nous sommes ce que nous sommes uniquement grâce aux autres. Nous évoluons tous les jours, mais il ne faut pas oublier que cette évolution est due à la connaissance que les autres nous apportent.

Les autres, un autre « soi », une entité à part nous permettant de réfléchir, d'avancer sur notre évolution personnelle poussé par un désire profond signe d'une quête vers une élévation spirituelle. En effet, comme le dit Platon on passe de l'amour d'un beau à l'amour des beaux corps, pour ensuite arriver enfin à la finalité tant rechercher le Beau. Ce beau « essence des essences », « vérité d'où coule toutes les vérités » et accessible simplement grâce au rapport que nous avons avec les autres.

Extraits

[...] Car certes, être soi c'est rester le même, mais le je change, soit par nécessité soit par volonté, mais le je pense et penser c'est vouloir. Cela suppose alors que nous sommes conscient, c'est-à-dire que nous imaginons, nous percevons, nous jugeons et surtout nous nous souvenons. En effet, c'est ces expériences personnelles qui forgent le moi C'est pourquoi les autres, n'ayant pas vécu les mêmes expériences que nous, ne peuvent comprendre certaines de nos réactions et donc ne peuvent nous connaître mieux que nous-même. Le je semble donc être le seul juge capable de se corriger afin de s'améliorer. Voilà donc tout un manque d'objectivité. [...]

[...] Sans les autres la connaissance de soi semble dont être impossible. Les autres peuvent nous juger, nous décrire, nous voir de façon objective, du moins plus objective que celle que nous avons de nous-même. Mais les autres, notre entourage, nos voisins, nos amis, nos ennemis, les gens que nous côtoyons ne peuvent pas nous connaître dans chacune des circonstances que nous vivons. Il ne faut pas oublier que les gens voient de nous uniquement l'image que nous voulons en donner. [...]

[...] Mais il semble difficile de se connaître soi-même comme l'aurait dis Socrate, car ne sommes-nous tous pas des Hommes, des êtres qui évoluent au fil des jours. Comment pourrions-nous savoir qui nous serons dans un an, dix ans, à la fin de notre vie. Nous n'avons jamais finit de faire de nouvelles rencontres qui peuvent nous pousser au changement. Il est donc juste de conclure que nous pouvons avoir un regard objectif de nous-même. Nous sommes effectivement les mieux placé pour savoir qui nous sommes, mais les autres nous aident à avoir un regard plus objectif encore que le notre. [...]

[...] L'objectivité est dès lors remise en cause. Il ne faut pas oublier que nous vivons dans une société et que nous sommes tous le fruit d'un modèle. Nous sommes ce que nous sommes uniquement grâce aux autres. Nous évoluons tous les jours, mais il ne faut pas oublier que cette évolution est due à la connaissance que les autres nous apportent. Les autres, un autre soi une entité à part nous permettant de réfléchir, d'avancer sur notre évolution personnelle poussé par un désire profond signe d'une quête vers une élévation spirituelle. [...]

[...] Suis-je le mieux placé pour savoir qui je suis ? D'après Descartes, le sujet pensant est universel. Tous les Hommes ont la faculté de penser en tous lieux, à toute époque, donc nous sommes doués de conscience et par conséquent nous avons conscience de nous-même. De ce caractère d'universalité, il est donc facile d'en déduire que pour se connaître l'homme va se poser des questions sur lui-même, son rôle, son devenir. Mais il semblerait que ces questions nous mettent en doute, nous perturbent. [...]