Spinoza, Traité des autorités théologique, liberté, convoitise, Etat de droit
D'après Spinoza, les hommes laissés à eux-mêmes sont gouvernés par l'égoïsme : « soustraire les hommes au règne absurde de la convoitise. » Ils sont aveuglés et ne sont donc ainsi pas libres.
Certes ils n'obéissent qu'à eux-mêmes, mais ils sont déraisonnables, vont les uns contre les autres et ne peuvent donc pas vivre ensemble. Spinoza propose donc un Etat, un Etat de droit, qui établit ses lois sur le désir de profiter du bien commun. Ainsi, obéir à l'Etat, c'est obéir à la raison. Obéir à la raison c'est, pour Spinoza, être libre.
[...] Ainsi, en un sens le sujet politique est libre selon la thèse de Spinoza. En effet, il agit pour le bien commun, donc également pour son propre bien. Il suit son intérêt propre en permettant aux autres de faire de même. Il est éclairé par la raison et acquiert ainsi une liberté philosophique. Néanmoins la thèse de Spinoza n'est valable que si le sujet vit dans un Etat de droit qui garantit la liberté de tous. Spinoza présente ainsi sa vision de l'homme libre dans un Etat de droit : un citoyen qui agit dans le bien de tous, pour son propre bien, en obéissant aux lois. [...]
[...] Spinoza, Traité des autorités théologique et politique D'après Spinoza, les hommes laissés à eux-mêmes sont gouvernés par l'égoïsme : soustraire les hommes au règne absurde de la convoitise. Ils sont aveuglés et ne sont donc ainsi pas libres. Certes ils n'obéissent qu'à eux-mêmes, mais ils sont déraisonnables, vont les uns contre les autres et ne peuvent donc pas vivre ensemble. Spinoza propose donc un Etat, un Etat de droit, qui établit ses lois sur le désir de profiter du bien commun. [...]
[...] La liberté prônée par Spinoza pourrait donc se rapprocher de celle prônée par Descartes : la liberté éclairée par la raison. Il s'oppose ainsi à l'idée reçue selon laquelle être libre c'est n'obéir qu'à soi-même. En effet, là, n'obéir qu'à soi-même, c'est ne plus agir dans le bien de tous, ne pas suivre le sens du bien commun. De plus, Spinoza, s'oppose à l'idée qu'obéir à l'Etat, c'est réduire sa propre liberté. De la même façon, obéir à un Etat, selon lui, c'est obéir à un Etat de droit qui garantit nos droits, c'est agir avec raison ; c'est être libre. [...]
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