L'art est superflu, c'est un luxe inutile. Tant qu'une société est prospère, elle peut s'autoriser l'agrément d'avoir des artistes. Mais quand la situation économique exige des sacrifices, la première victime doit être celui qui ne participe pas à la production. En effet, l'usine n'a pas besoin d'être belle, il lui suffit d'être performante.
[...] Tant qu'il existera des hommes qui recherchent les plaisirs procurés par l'art, la société ne pourra se passer des artistes. L'art répond à des besoins fondamentaux de l'homme: le dialogue et le sacré. Le beau est un plaisir indispensable à tout homme. Les artistes existent et nous les apprécions: le problème de leur présence dans la société ne se pose pas. Conclusion Nos sociétés sont en crise: crise économique, mais aussi crise des valeurs, face à laquelle personne (penseurs, religieux, scientifiques, économistes, politiciens, etc.) ne propose de réponse. [...]
[...] Voulons-nous nous en priver ? Notes et commentaires Art : Manifestation créatrice aboutissant à une œuvre. Presque toutes les sociétés ont connu des productions artistiques, dont les origines furent cependant diverses: fonctions religieuses ou mythiques, intentions didactiques, support de la mémoire, besoin de conjurer des forces extérieures, etc. La notion de beau a une importance fondamentale en art, mais elle n'est pas immuable: elle n'existe qu'à une certaine époque, en un lieu déterminé et au sein d'un groupe qui s'accorde pour la définir. [...]
[...] Une société peut-elle se passer d'artistes ? Introduction Les artistes ne produisent rien de nécessaire, on peut donc s'en passer. Mais l'activité artistique est un besoin fondamental de l'être humain : on ne peut donc s'en passer L'art est trompeur et il est un luxe inutile L'art est une illusion, il est subversif et dangereux. Il représente en outre une activité improductive, un luxe inutile et élitiste qui peut être sacrifié aux nécessités de l'économie. L'artiste est un charlatan et un imitateur. [...]
[...] Tant qu'une société est prospère, elle peut s'autoriser l'agrément d'avoir des artistes. Mais quand la situation économique exige des sacrifices, la première victime doit être celle qui ne participe pas à la production. L'art est agréable mais on peut s'en passer. L'usine n'a pas besoin d'être belle, il lui suffit d'être performante. L'art est élitiste. Pour apprécier les œuvres d'art, il faut être «cultivé», il faut posséder un certain bagage que tout le monde ne peut avoir. Pour posséder une œuvre d'art, il faut en avoir les moyens financiers. [...]
[...] L'artiste spiritualise la matière inerte et donne un sens au monde dans lequel nous vivons. L'homme ne peut se passer du beau. La simple vision d'un parking souterrain, uniquement fonctionnel, fait comprendre la nécessité de l'artiste, seul capable de procurer à ses semblables un plaisir (du beau, d'une émotion, d'une idée) en dehors de toute considération d'utilité. En termes d'efficacité et de rentabilité, l'art ne sert à rien, et pourtant il nous est indispensable. La question de savoir si la société peut se passer des artistes ne se pose pas. [...]
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