L'exercice d'un doute méthodique, hyperbolique et provisoire (contrairement au doute sceptique) doit permettre de mettre en évidence la vérité. Tout est méthodiquement remis en question par l'esprit, y compris les mathématiques elles-mêmes (avec l'hypothèse du malin génie). De c doute universel émerge une certitude nécessaire : « cogito ergo sum », première vérité indubitable qui s'impose à l'esprit par son évidence et peut ainsi devenir le modèle de toute vérité : celle-ci doit s'imposer clairement et immédiatement, comme une évidence. Notons cependant que l'intuition, l'expérience de la certitude est rare ; l'esprit humain peut alors avoir recours des opérations déductives qui permettent d'atteindre la certitude grâce à un enchaînement méthodique. Quoi qu'il en soit, l'exercice du doute est donc une entreprise destruction paradoxalement constructive (...)
[...] En ce sens, la méthode agit comme un guide. Il vaut beaucoup mieux de ne jamais songer à chercher la vérité sur aucune chose que de le faire sans méthode La vérité ne doit faire l'objet d'aucun doute, la certitude doit s'imposer d'elle-même à l'esprit et se présente comme un fondement solide. Descartes met en évidence quatre règles méthodiques pour atteindre la connaissance : - l'évidence - l'analyse - l'ordre - le dénombrement L'usage rationnel de la raison permettra d'éviter de tomber dans les pièges tendus par nos sens, et de détruire les illusions sensibles. [...]
[...] L'exercice d'un doute méthodique, hyperbolique et provisoire (contrairement au doute sceptique) doit permettre de mettre en évidence la vérité. Tout est méthodiquement remis en question par l'esprit, y compris les mathématiques elles-mêmes (avec l'hypothèse du malin génie). De c doute universel émerge une certitude nécessaire : cogito ergo sum première vérité indubitable qui s'impose à l'esprit par son évidence et peut ainsi devenir le modèle de toute vérité : celle-ci doit s'imposer clairement et immédiatement, comme une évidence. Notons cependant que l'intuition, l'expérience de la certitude est rare ; l'esprit humain peut alors avoir recours des opérations déductives qui permettent d'atteindre la certitude grâce à un enchaînement méthodique. [...]
[...] Dans cette perspective, deux disciplines sont particulièrement louées par Descartes : l'arithmétique et la géométrie, qui sont les sciences les plus certaines. Ainsi, selon lui, le critère qui définit une science digne de ce nom n'est autre que la capacité, la possibilité de mathématisation, de mesure. * Utilité et limites de la science La science apparaît à Descartes comme fondamentalement utile : de fait, elle vise à augmenter le bien-être des individus, parallèlement à la satisfaction d'un désir d'accroitre son savoir. [...]
[...] L'adjectif universalis exprime le fait que la raison doit procéder, fonctionner toujours de la même façon, quel que soit l'objet, le domaine concerné. En effet, selon Descartes, tout dans la nature doit pouvoir s'entresuivre comme des suites arithmétiques ou géométriques, en partant des éléments les plus simples jusqu'aux plus complexes. Pour Descartes, tous les problèmes qu'a à résoudre l'esprit humain peuvent être appréhendés comme autant de problèmes mathématiques, à résoudre avec méthode, en identifiant rationnellement les éléments simples et plus compliqués. [...]
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