Depuis toujours, la science n'a cessé de progresser, et d'apporter à l'Homme une connaissance toujours plus vaste de la Nature, du Monde qui l'entoure. La science est une démarche rationnelle, objective et universelle qui a pour ultime but la connaissance de la Vérité. La science doit de ce fait chercher à tout connaître, et semble alors être illimitée.
Pourtant, la science n'a toujours pas atteint ce but, elle a donc dans cette mesure échoué. De plus, la science s'est avérée être parfois dangereuse pour l'Homme, et il a alors eu besoin de fixer des limites à la science pour éviter qu'elle ne devienne nuisible (...)
[...] C'est parce que la science évolue à chaque instant qu'elle ne peut, selon Montaigne, n'être qu'illimitée. Mais imaginons le cas où la science aurait toutefois des limites. La première possibilité serait des limites humaines c'est-à-dire fixées par l'Homme ; comme par exemple des limites dues à une censure politique. Dans ce cas, la science ne serait plus science, elle se limiterait à obéir aux désirs ou aux intérêts humains et n'apporterait donc aucune connaissance vraie sans une approbation (politique) préalable. Elle serait détournée et perdrait même son caractère scientifique. [...]
[...] La science a donc clairement des limites, ou du moins l'Homme lui en a fixées. Comment la science peut alors atteindre son but si des limites lui sont fixées ? [Troisième partie] La science et la Raison n'ont peut être pas le but de dominer le Monde comme le prétendait Hegel. La science dans ce cas n'aurait pas comme but de connaître l'infinité et la complexité des phénomènes de l'Univers, mais plutôt de protéger l'Homme des dangers du Monde extérieur en essayant de l'éclairer au maximum sur le Monde. [...]
[...] Or une interprétation est une analyse subjective d'un phénomène. L'objectivité n'est donc jamais totale en science. La science a donc une limite qui provient de sa définition même. Cette thèse qui consiste à dire que la science est relative, subjective et imparfaite, et qu'elle ne permet donc d'accéder à aucune vérité est défendue par les sceptiques qui radicalisent ce point de vue en concluant que la science est impossible. Déjà Epicure dans sa Lettre à Pythoclès fixe des limites à la science de l'époque. [...]
[...] La science a-t-elle des limites ? [Introduction] Depuis toujours, la science n'a cessé de progresser, et d'apporter à l'Homme une connaissance toujours plus vaste de la Nature, du Monde qui l'entoure. La science est une démarche rationnelle, objective et universelle qui a pour ultime but la connaissance de la Vérité. La science doit de ce fait chercher à tout connaître, et semble alors être illimitée. Pourtant, la science n'a toujours pas atteint ce but, elle a donc dans cette mesure échoué. [...]
[...] [Deuxième partie] La science est par définition amorale. Dans la mesure où la science est une démarche rationnelle, objective et universelle, elle n'a donc absolument pas à réfléchir sur le caractère moral d'une observation. Un fait en science, comme peut être vrai ou faux, mais il ne peut pas être bon ou mauvais. Pourtant, le besoin de limiter la science à des actions morales devient conscient après le traumatisme de la Seconde guerre mondiale. En effet, avec les expériences scientifiques nazies (comme essayer de stériliser les individus considérés comme sous-hommes au moyen d'injection de liquide inflammatoire) ou avec la Bombe Atomique, les individus ont pris conscience que la science est désormais capable de détruire l'Humanité. [...]
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