La science

Résumé du document

Ce document est une fiche de révision (très complète) sur la notion "Science" du programme de philosophie de terminale. Dans une première partie vous trouverez une caractérisation générale des sciences (à quelles conditions un savoir est-il scientifique ?), avant d'aborder les ruptures et discontinuités dans les sciences de la nature et de terminer avec l'état contemporain des sciences de la nature.

Extraits

[...] Continuité des savoirs par accumulation et ruptures entre les phases du savoir scienti que : fi ff fi fi fi fi ff fi fi fi fi L'histoire des sciences permet de voir que des crises ont fréquemment lieu au sein des communautés scienti ques et que des acquis préalablement validés par certaines peuvent tomber en caducité càd. ne plus présenter d'intérêt. En physique galiléo-newtonienne, le temps et l'espace sont pensés comme absolus, homogènes et continus. La physique relativiste opère une rupture par rapport à cette conception. Ainsi, au processus d'accumulation progressif des connaissances, il faut adjoindre des rapports de dépassement et d'annulation. Thomas Kuhn, dans son ouvrage intitulé La structure des révolutions scienti ques propose les notions de paradigme et de révolution scienti que. À chaque étape des sciences correspond un paradigme dominant, càd. [...]

[...] Mais les résultats auxquels les scienti ques parviennent ne sont pas permanents. L'histoire des sciences de la nature ou celle des mathématiques montre que les acquis scienti ques ne se maintiennent pas dans le temps ou qu'ils ont été corrigés lors d'étapes ultérieures de l'histoire. Les sciences de la nature procèdent donc par accumulation de connaissances, cette accumulation permettant un perfectionnement des résultats scienti ques. II – RUPTURES ET DISCONTINUITÉS DANS LES SCIENCES DE LA NATURE : Séparation des sciences et des connaissances empiriques : Les sociétés savantes et aujourd'hui les universités et les instituts scienti ques sont les centres de production des sciences. [...]

[...] À ce moment précis, la science entre en période de crise. Le paradigme qui était en vigueur jusqu'alors marche plus''. C'est alors qu'une révolution s'accomplit au terme de laquelle sont conçus des concepts, des normes et des méthodes capables d'expliquer de façon satisfaisante ce que l'ancien paradigme ne parvenait pas à expliquer = c'est la révolution scienti que. Le mouvement des sciences n'est donc pas continu et cumulatif mais discontinu et ne conservant rien des acquis précédents. III – L'ETAT CONTEMPORAIN DES SCIENCES DE LA NATURE : Les sciences contemporaines ne sont pas le perfectionnement des connaissances empiriques Il n'existe plus aucun lien entre la vision des choses que les sciences peuvent proposer et ce qui peut résulter de l'expérience quotidienne ou du sens commun. [...]

[...] Dépassement des acquis de la physique classique et transformations des notions fondamentales des sciences de la nature : fi fi fi fi fi ffi fi fi fi La physique quantique et la physique relativiste a rment l'impossibilité de déterminer certains aspects du comportement de la matière. Le principe d'indétermination de Heisenberg est issu d'expériences ayant permis d'établir que, dans certaines conditions d'expérimentation, il est impossible de déterminer simultanément la vitesse et la position d'un électron. Les objets d'étude de la physique contemporaine ont eux-mêmes un statut complexe. Par exemple, en physique quantique, le photon peut être dé ni tout à la fois comme longueur d'onde et comme corpuscule. [...]

[...] La loi de la gravitation universelle par exemple explique la chute des corps, le mouvement et la trajectoire des objets célestes . Une connaissance est scienti que quand elle a recours à l'expérience et sait réaliser des expérimentations. Quand, à partir des résultats qu'elle dégage, des prévisions sont possibles. Et quand elle est féconde càd qu'elle permet de parvenir à d'autres résultats et de favoriser des découvertes. Connaissance générale et science : Les expériences simples et immédiates que nous faisons au quotidien donnent indubitablement naissance, dans notre esprit, à un savoir correspondant à la réalité des choses. [...]