Le sacre du présent, fiche de réflexion pour la culture générale, fiche de trois pages
Nous sommes de plus en plus projetés dans un monde où les notions de vitesse et de temps court sont ceux qui l'emportent. La société n'a jamais été aussi pressée. Fax, TGV, « mobile », vitesses interactives... Les technologies nous placent de plus en plus dans un univers de l'instantanéité et l'on assiste même à l'essor des mobilités cumulées : des hommes téléphonent en marchant dans des TGV et ont trois modes de déplacements en simultané. Nous vivons dans l'urgence, une urgence qui nous presse d'agir de plus en plus rapidement. Arrivés à Paris, certains poursuivent en courant sur des tapis roulants tout en consultant leur messagerie... La société française privilégie de plus en plus les valeurs de mobilité et de vitesse.
[...] Selon Durkheim, la chose sacré, c'est par excellence Le sacre et le profane forme un couple antagonique. Le sacré, c'est la puissance, la réalité par excellence. Le profane est tout ce qui est dépourvu de ces qualités, le chaos L'apparition et la disparition du monde. Certes, cette évolution concerne l'ensemble de l'humanité et notamment les pays occidentaux. Les conséquences en sont multiples : fin de l'Histoire, valorisation de l'émotionnel, émergence d'une société de la satisfaction immédiate, généralisation des "mesures d'urgence" . [...]
[...] Il nie le temps en recherchant le présent éternel. C'est pourquoi, au lieu de penser le temps sur le mode de l'espérance, il le vit sur le mode exclusif de l'urgence. Comment l'homme d'aujourd'hui vit-il le temps ? (la chute du mur de Berlin a changé notre manière de vivre le temps.) Pourquoi vivons nous dans l'urgence ? La société traditionnelle n'a pas t-elle changé après 1988? Devons nous parler plutôt de la notion de désacralisation survenue au fil du progrès à la place de sacralisation ? [...]
[...] La société n'a jamais été aussi pressée. Fax, TGV, mobile vitesses interactives . Les technologies nous placent de plus en plus dans un univers de l'instantanéité et l'on assiste même à l'essor des mobilités cumulées : des hommes téléphonent en marchant dans des TGV et ont trois modes de déplacements en simultané. Nous vivons dans l'urgence, une urgence qui nous presse d'agir de plus en plus rapidement. Arrivés à Paris, certains poursuivent en courant sur des tapis roulants tout en consultant leur messagerie . [...]
[...] Il abolit le passé, le futur, pour ne vivre que le présent. L'urgence s'impose aux hommes, leur impose la réalité sociale et les contraint à s'adapter à des "stéréotypes réactifs". Elle autorise la politique à ne plus penser politiquement le monde, à ne plus se projeter dans l'avenir. Au recul du politique dans la société de l'homme présent répond une emprise croissante du marché. Dans une société où le libéralisme économique est assimilé à la démocratie et où la temporalité du marché est l'immédiateté, le long terme -temps du politique- est considéré comme un frein à la démocratie. [...]
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