Fiche de synthèse portant sur "Du contrat social" de Rousseau, avec des extraits et des problématiques philosophiques clairement dégagées.
[...] Tel est le problème fondamental dont le Contrat social donne la solution. » Donc assujettissement = expression de la liberté des individus. Réfute l'idée de Hobbes selon laquelle l'unité d'un peuple se constitue lorsque chacun de ses membres renonce à exercer ses droits sur lui-même pour les transférer à un souverain absolu. Quelle forme l'Etat doit-il revêtir pour remédier aux relations de domination à l'œuvre dans la société ? Dans ses deux premiers discours, Rousseau montre comment la société, par l'accroissement des besoins, rend l'homme dépendant de l'autre et donc cherche de plus en plus à plaire ou à dominer les autres. [...]
[...] Conversion de la liberté après le contrat être libre en tant que membre de la société consiste à « obéir à la loi que l'on s'est prescrite » en se considérant raisonnablement non comme un moi isolé des autres mais comme une partie du « moi commun ». La loi doit ainsi surtout exprimer l'intérêt commun qui unit les citoyens, qui permet à chacun d'être son propre maître. Le contrat social est-il un renoncement aliénant la vie libre ? Pour que le contrat soit total, il faut que l'homme s'aliène complètement = qu'il se donne sans restriction à la volonté générale. [...]
[...] Hypothèses du contrat social chez Hobbes + Locke. Mais ils ne rompent pas clairement avec un pacte de soumission entre le chef et le peuple (pactum subjectionis) qui est un héritage féodal, même chez Locke, fervent critique de l'absolutisme, du point de vue du juridique qui doit être délégué à un tiers. Rousseau réfute totalement le pacte de soumission, pour fonder la souveraineté, il faut que le peuple s'unisse en un peuple et le pouvoir ne saurait résulter que de l'égalité chacun individuellement s'engage à respecter la volonté de l'ensemble social dont il fait partie par cet engagement même (obéissance non négatrice de la liberté individuelle). [...]
[...] Texte 2 : L'expression « droit du plus fort » est une contradiction dans les termes. La force fait autorité mais elle ne peut entraîner le mouvement d'obéissance spontanée nécessaire à l'émergence du droit et décisif pour mettre la loi au-dessus des hommes. Il y a une différence de nature entre le droit et la force : le droit correspond à des causes morales, ce qui dépend de la volonté tandis que la force dépend du physique, de l'ordre des choses et donc de la nécessité. [...]
[...] Comment faire émerger cette volonté qui se situe dans les individus ? Pour Locke, l'idée du contrat proviendrait d'un vote majoritaire mais Rousseau ne pense pas que la volonté générale se constitue dans le vote majoritaire car la volonté des individus peut être faussée, et ce ne serait qu'une « volonté de tous ». Il faut réunir les conditions d'une délibération conforme à la volonté générale, éviter les factions et les partis qui sont au profit d'intérêts particuliers et bien informer les citoyens qui délibèrent pour cela ils doivent prendre une décision en eux-mêmes. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture