Révolution, 1789-1799, idées passent dans les faits, 1789, intellectuels à l'action, pauvreté de la littérature
Le climat politique de la Révolution est rien moins que favorable à l'éclosion de la littérature : bon gré, mal gré, les écrivains prennent part aux événements qui secouent la France. Les théoriciens n'ont plus voix qu'à la tribune, aux harangues ou aux journaux révolutionnaires, car il faut à la littérature un certain recul pour faire de l'art avec l'histoire.
[...] Ainsi, les écrits de Mme Roland, haute figure de la Révolution, nous révèlent l'emprise des idées nouvelles sur les esprits. L'éloquence politique, académique dans ses débuts, se libère des contraintes, pour devenir une arme polémique. Mirabeau, Vergniaud, Danton, Robespierre et surtout Saint-Just révèlent les différentes facettes de cette littérature de la tribune Le journalisme conquiert ses lettres de noblesse grâce à la liberté de la presse : Chénier, Rivarol, Chamfort s'y distinguent. C'est en particulier Camille Desmoulins qui mérite le titre de premier éditorialiste politique : il rédige presque seul Les Révolutions de France et de Brabant où il prend à partie la royauté, la noblesse et le clergé. [...]
[...] La Révolution ( 1789-1799) Les idées passent dans les faits Richesse de l'histoire, pauvreté de la littérature Le climat politique de la Révolution est rien moins que favorable à l'éclosion de la littérature : bon gré, mal gré, les écrivains prennent part aux événements qui secouent la France. Les théoriciens n'ont plus voix qu'à la tribune, aux harangues ou aux journaux révolutionnaires, car il faut à la littérature un certain recul pour faire de l'art avec l'histoire. La Révolution de 1789 Avec la convocation des États généraux et l'insurrection du tiers état, s'ouvre une période historique brève et mouvementée : la Révolution française de 1789. [...]
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