Cours sur les rêves et les différents sens qu'on leur a donné dans le temps, les différents mécanismes qu'ils mettent en activité, leurs effets sur l'organisme...
[...] Toute lésion provoque le sommeil et toute activation une plus grande excitabilité des systemes moteurs et végétatifs. Le sommeil est transmis par les médiateurs chimiques. Selon Kleitman , physiologiste à l'université de Chicago ( 1895-1999) le sommeil est divisé en 4 stades, chacun étant caractérisé par son type d'onde - L'état d'éveil: yeux ouvet, ondes courtes rapides de tension base. - stade1: dit alpha ou d'assouplissement, ondes de bas voltage sans fuseaux - stade sommeil leger avec apparition de fuseaux sur fond d'ondes de bas volatges et lentes de 3 à 6 cycles par seconde. [...]
[...] - stade4: sommeil profond, ondes lentes et pures de 0.5 à 3 cycles par secondes. - phase paradoxale: periode du rêve. Une nuit de sommeil normal comporte donc schématiquement le passage rapide par le stade1 (endormissement) vers un sommeil de plus en plus profond Cette dernière perdiode est suivie au bout d'une heure et demi environ d'une phase de sommeil paradoxal avec des petits mouvements oculaires et des rêves puis de 4 ou 5 cycles de meme type, séparés chacun par une brève phase de reveil le plus souvent oublié. [...]
[...] Pendant le sommeil, la conscience que l'esprit prend du corps est beaucoup plus large de la veille.Il rest contraint de recevoir et de laisser agir sur lui certaines excitations qui proviennent des parties de son corps. La sensibilité générale que l'on éprouve sourdement lors de la veille et qui ne donne que des impressions, aurait la nuit une action importante et serait la source la plus puissante et la plus ordinaire des représentations de rêves. La réalité du rêve: Le rêve est une autre vie qui nous acompagne. Nous passons un tiers de notre vie à dormir et la moitié à rever. Le rêve constitue le monde mysterieux de la vie nocturne. [...]
[...] C'est le suprême refuge ou autrui ne peut penetrer. Nous utilision surtout le rêve comme un processus de comprensation. Tous nos echecs de la journée viennent trouver "réparation" dans nos rêves nocturnes. Mais la nuit de suffit pas car le rêve déborde sur la vie diurne. Un rêve heureux nous met de bonne humeur; il conditionne notre caractère et notre personnalité. Les rêves sont une part de nous-mêmes. Ils remettent sans cesse en question le sens de notre vie et nous confrontent continuellement , au plaisir, à la souffrance,à l'angoisse et à la mort. [...]
[...] Au cours des derniers siècles les progrès réalisés dans les sciences physiques et biologiques, ont conduit à relativiser l'importance du rêve: il fut alors consideré comme une production incompréhensible et perverse d'un cerveau inefficace et pauvrement oxygéné. Des medecins et des scientiques du 14eme siècle prirent les rêves plus au serieux. Ils notèrent qu'ils étaient peut-être des psychoses ou des accés de folie de l'homme "normal", durant lesquels des penséees étranges et habituellement cachées apparaissent. Sigmund Freud ( 1856-1939), adopta cette idée en 1895, e en s'appuyant sur l'analyse de son propre inconscient, présenta sa méthode d'interprétation des rêves et les nouvelles bases d'un onception de la vie psychique. [...]
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