Kant, métaphysique, moeurs, fondements de la métaphysique des moeurs, morale, principe, volonté, autonomie, impératif catégorique
Résumé complet et détaillé (7 pages word) de "Fondements de la métaphysique des moeurs", de Kant. Le résumé reprend pas à pas la démarche de Kant, qui cherche les fondements de la moralité humaine universelle.
Premier paragraphe de ce résumé:
La seule chose pouvant être tenue pour bonne sans restriction est la bonne volonté. En effet, les talents de l'esprit (ex : l'intelligence) et les qualités du tempérament (ex : le courage) sont bons et désirables, mais peuvent parfois devenir mauvais. On peut dire la même chose des dons de la fortune (ex : la richesse), et de tout ce qui apporte le bonheur, car ils apportent une confiance en soi qui se convertit en présomption sans bonne volonté. La bonne volonté est une condition pour être heureux ; les qualités qui lui sont favorables (même si elles sont sans valeur absolue) existent : on peut citer la modération, la maîtrise de soi. Elles font partie de la valeur intrinsèque d'une personne, mais ne sont pas bonnes en elles-mêmes, elles peuvent devenir mauvaises (ex : maîtrise de soi dans le sang froid du meurtrier). La bonne volonté est issue du vouloir ; elle est bonne en elle-même et est supérieure à ce qu'elle accomplit. Même chez celui qui est dépourvu de pouvoir, elle garde sa valeur entière (ex : je fais tout ce que je peux, mais ça n'aboutit pas, ma bonne volonté est quand même 100% bonne). Le critère d'utilité est secondaire pour juger de sa valeur.
[...] Le bien peut seulement se rencontrer dans la volonté. Pour le rencontrer, il s'agit de se représenter la loi en elle-même et de faire de cette représentation le principe déterminant de la volonté = on trouve alors le bien moral (NB : le respect est un effet de la loi sur le sujet, il s'impose à nous-mêmes, au-delà de tout amour propre). Cette loi dont la représentation s'impose ne peut être qu'une seule chose, la conformité universelle des actions à la loi, i.e. [...]
[...] L'être raisonnable est au cœur de la loi : chacun d'entre eux n'est pas seulement un moyen, mais aussi une fin en soi, d'où le concept de règne des fins. L'être raisonnable appartient au règne des fins, mais il lui est aussi soumis. Il n'est pas soumis à une volonté étrangère, c'est un législateur, grâce à son indépendance. La moralité, c'est le rapport action-législation, elle permet le règne des fins ; la législation provient de l'être raisonnable et de sa volonté : « la volonté doit pouvoir se considérer elle-même comme se constituant en même temps par sa maxime une loi universelle ». [...]
[...] Violer un devoir, c'est prendre la liberté de faire exception d‘une maxime, c'est une contradiction avec la volonté (c'est à la fois vouloir qu'un principe soit une loi universelle et vouloir une exception). Résistance de l'inclination à la raison, qui transforme l'universel en généralité nous reconnaissons la validité d'un impératif catégorique, nous le respectons, mais nous nous permettons des exceptions qui paraissent sans importance. Le devoir est un concept ayant sens, une législation réelle pour nos actions exprimée par l'impératif catégorique. Peut-on démonter a priori l'existence de cet impératif ? [...]
[...] Chacune des maximes est rapportée aux autres volontés, et l'action envers soi-même, ce qui fonde la dignité d'un être raisonnable = celui qui n'obéit pas à une autre loi que celle qu'il institue lui-même. Dans le règne des fins, tout a un prix et une dignité. Le prix correspond à tout ce dont on peut avoir un équivalent simple (Kant et les maths . ) ; ce qui est supérieur à tout prix= ce qui a une dignité. On trouve différents types de prix : le prix marchand, le prix qui vient du sentiment. [...]
[...] Il ne peut pas être simplement un moyen, c'est un objet de respect. On a donc bien ici une fin dont l'existence a valeur pour nous tous, c'est une fin objective qui ne peut être remplacée par aucune autre. Si un principe suprême existe, il faut qu'il soit une fin pour tout homme et soit un principe objectif de la volonté. « La nature raisonnable existe comme fin en soi » l'homme se représente son existence, c'est donc un principe subjectif, mais c'est aussi un principe objectif puisque chacun le fait. [...]
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