Satan, ou la figure du mal incarné, est un personnage emblématique dans toutes les cultures. L'Occident, du fait de son important passé religieux, est tout particulièrement marqué par ce personnage. Les chasses aux sorcières ainsi que les nombreux procès ayant pour motif l'adoration du diable qui eurent lieu entre le 16eme et le 17eme siècle marquèrent à jamais les consciences du peuple européen. De fait nous pouvons constater, que de nos jours, l'image du diable est extrêmement utilisée dans tous les domaines culturels.
[...] L'itinéraire de cet art typique du XXe siècle qu'est le cinéma reproduit en un temps extrêmement plus court l'histoire des représentations du diable. Les premiers films sont dans la veine des mystères médiévaux, spectaculaires, excessifs et un peu moqueurs, à l'image du diable de George Méliès. The Devil de George Arliss, en 1908, montre un Satan pas très sérieux, tandis que Satan ou le drame de l'humanité, réalisé en 1910 par David Griffith, retrace toute la carrière de l'ange déchu.
L'entre-deux-guerres est beaucoup plus sinistre. Le mal s'est déchainé entre 1914 et 1918. Les monstres diaboliques envahissent l'écran. Le Nosferatu de Frieddrich Murnau est l'image même du caractère indestructible du mal sans cesse renaissant. En 1926, le cinéaste reprend le mythe de Faust, qu'adapte aussi durant la même année le réalisateur Henrik Galeen, dans L'étudiant de Prague. Le déchaînement des forces du mal est retracé dans la veine fantastique de Bosh par Benjamin Christensen en 1918 dans La sorcellerie à travers les âges, tandis que Frankenstein, Dracula, Le Docteur Cagliari, Le Docteur Mabuse brodent tout sur le thème de la science diabolisée, qui prend un tout autre chemin que celui auquel elle était destinée (...)
[...] D'autre productions comme La neuvième porte de Roman Polanski (1999) utilisent le diable mais en font un personnage non visible, qui exerce son pouvoir dans l'ombre, mais toutefois omniprésent dans l'univers du film et amène les protagonistes à des actes impensables. Des films plus légers comme Jennifer's body de Karyn Kusama (2009) ou Sexy Devil d'Alec Baldwin (2007) font du diable un objet purement commercial, destiné à une certaine catégorie de la population, le plus souvent adolescente, friand des films de ce genre. [...]
[...] Le fantastique ne connait plus de limites avec les effets spéciaux et ressuscite les grands thèmes de la sorcellerie médiévale, à savoir la possession démoniaque, avec Rosemary's Baby de Roman Polanski où l'actrice principale est enceinte de Satan (1968), L'Exorciste de William Friedkin (1973), Les sorcières d'Eastwick (1987), Le diable et Max Devlin (1981), et beaucoup d'autres jusqu'à aujourd'hui. En effet les œuvres cinématographiques d'aujourd'hui ayant pour personnage principal, ou secondaire, le diable, sont légions. L'industrie du cinéma américaine, ainsi que bien d'autre, savent que le diable rapporte gros et en profitent. Chaque année des dizaines de films diaboliques envahissent les salles obscures. [...]
[...] Historique et évolution du cinéma diabolique au XXème siècle L'itinéraire de cet art typique du XXe siècle qu'est le cinéma reproduit en un temps extrêmement plus court l'histoire des représentations du diable. Les premiers films sont dans la veine des mystères médiévaux, spectaculaires, excessifs et un peu moqueurs, à l'image du diable de George Méliès. The Devil de George Arliss, en 1908, montre un Satan pas très sérieux, tandis que Satan ou le drame de l'humanité, réalisé en 1910 par David Griffith, retrace toute la carrière de l'ange déchu. L'entre-deux-guerres est beaucoup plus sinistre. [...]
[...] La perception et la représentation de Satan dans le cinéma Européen Satan, ou la figure du mal incarné, est un personnage emblématique dans toutes les cultures. L'Occident, du fait de son important passé religieux, est tout particulièrement marqué par ce personnage. Les chasses aux sorcières ainsi que les nombreux procès ayant pour motif l'adoration du diable qui eurent lieu entre le 16eme et le 17eme siècle marquèrent à jamais les consciences du peuple européen. De fait nous pouvons constater, que de nos jours, l'image du diable est extrêmement utilisée dans tous les domaines culturels. [...]
[...] Le déchaînement des forces du mal est retracé dans la veine fantastique de Bosh par Benjamin Christensen en 1918 dans La sorcellerie à travers les âges, tandis que Frankenstein, Dracula, Le Docteur Cagliari, Le Docteur Mabuse brodent tout sur le thème de la science diabolisée, qui prend un tout autre chemin que celui auquel elle était destinée. La Seconde Guerre mondiale provoque une nouvelle explosion diabolique au cinéma. Avec les grands films de 1942 La main du diable de Maurice Tourneur, Ma femme est une sorcière de René Clair, Les visiteurs du soir de Marcel Carné ainsi que The Devil with Hitler où la liaison entre le nazisme est établie. [...]
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