Né à La Haye, en Touraine, dans une famille de petite noblesse, il entre à 10 ans au collège jésuite de La Flèche. Après une licence en droit, en 1618, commence pour lui une vie militaire et aventureuse de 2 ans. S'il continue ensuite à voyager en Italie et à fréquenter les grands de ce monde, il entre surtout en contact avec les milieux scientifiques et philosophiques. Craignant les autorités – et surtout, dans le contexte de l' « Affaire Galilée » le pouvoir de l'Eglise – Descartes, en 1628, prend le parti d'aller s'installer en Hollande, où il se consacre à son œuvre scientifique avant de chercher à en établir les fondements métaphysiques. Requis à la cour de Suède en 1649 par la reine Christine, il meurt à Stockholm un an plus tard.
[...] Le doute cartésien est provisoire et méthodique. Il va permettre d'une part de refuser toute vérité préétablie et d'assurer sur des bases inébranlables toute science à venir. Ce doute doit être hyperbolique : il n'établit pas de degrés entre les choses douteuses et fausses, le plus petit soupçon d'incertitude suffit à rejeter ce qu'on examine. Ce doute doit être radical : on examine le principe des choses plutôt que les choses elles-mêmes, afin d'attaquer le savoir à sa base. Le cogito La première certitude que le doute permet de mettre à jour est celle de la pensée : cogito je pense Trois moments constituent cette certitude : - Je suis, j'existe : le doute ne peut attaquer cette évidence car il la suppose. [...]
[...] Descartes oppose ainsi comportement mécanique et conduite raisonnable. - La parole est un élément important de cette différence, elle renvoie à une dimension purement spirituelle. Une machine très perfectionnée pourra donner l'illusion parfaite d'un organisme vivant, mais un animal ne pourra jamais se faire passer pour un homme car il lui manquera toujours le langage, le dialogue libre ou chaque conscience raisonnable exprime ses pensées. - Si les animaux peuvent faire preuve d'une grande habileté, ils n'ont pas la science de leur action. [...]
[...] Un être parfait, Dieu, est donc la cause de l'idée de parfait en notre esprit. De même, Descartes essaie de concilier les intérêts de la science et de la religion dans son analyse du monde. La nature-machine, qui obéit aux règles de la mécanique, implique, selon lui, un ingénieur divin. Un monde purement mécanique ne saurait exister par lui-même, il est suspendu à la création divine. Les animaux-machines Pour Descartes, les animaux, comme les plantes, peuvent s'expliquer à partir des lois générales de la mécanique. Tout est composition de figures et de mouvements. [...]
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