réflexion, philosophique, vivant
- La biologie s'est constituée comme science que trés tardivement. (1802 : Lamarck invente le terme biologie, mais la discipline scientifique s'est plutôt constituée milieu XIXe). La biologie va adopter le postulat déterministe = va analyser les phénomènes du vivant selon les lois de la causalité.
- Expliquation d'abord non-scientifique du vivant : Aristote (IVe siècle) : il cherche à établir quel est le principe fondamental de la vie.
- Ame = souffle vital, moteur interne à la matière --> donne vie à la matière. La vie est un mouvement (:croisance et reproduction) = vitalisme (qui va de paire avec finalisme) (voir feuille).
- Chez l'être vivant, matière et forme sont inséparables.
[...] C'est en ce sens là seulement qu'on peut parler de finalité. Les biologistes parlent de téléonomie (terme de Jacques Monod) = les organismes vivant obéissent à des lois permettant une finalité, un but (croissance et reproduction) même si notre esprit a du mal à concevoir que la parfait fonctionnement du vivant soit dû au strict déterminisme et non pas à une intelligence. - Ce déterminisme laisse apparaitre ses limites au début du XXe s. Paradoxe : en progressant grâce au postulat déterministe, la biologie a pu montrer que le déterminisme n'était pas total naissance de phénomènes aléatoires. [...]
[...] Or il n'y a de science que si une législation est possible. - Lorsqu'on ne demande plus au finalisme mais au déterminisme "pourquoi", alors la biologie devient une science. La biologie et la medecine connaissent alors un essort considérable. On se rend compte que ce qui se déroule au niveau des molécules ne diffèrent en rien que ceux qui sont analysés par physique et chimie dans les systèmes internes. On tient quand même compte de la spécificité du système vivant qui a des particularités : il règle lui-même son développement et peut se reproduire. [...]
[...] - Or c'est la science en progressant qui va permettre de s'éloigner du finalisme, puisqu'on s'est rendu compte que la sélection naturelle ne provoquait pas de changements, ces variations sont juste les matériaux sur lesquels elle s'exerce. - Les variations sont provoquées par le hazard. Le fait qu'elles s'inscrivent dans la durée est dû à la nécessité purement mécanique. La nature multiplie des essais, parmis eux certains sont réussis, d'autre moins. seuls le plus réussi subsiste par nécessité. B - La hasard et la nécessité - (Jacques Monod) : Evolution doublement due au hazard : - Erreur de duplication. - Rencontre entre 2 séries causales indépendantes. [...]
[...] - Chaque nouvelle découverte engendre un questionnement inédit. - On se demande si le respect ne devrait pas être biocentré = sur la vie. - Hans Jonas : Puisque l'existence des homme de l'avenir dépend de la non-destruction de la nature, notre puissance engendre de nouvelles responsabilités. On ne peut pas respecter l'homme sans respecter l'ensemble naturel. L'homme est responsable de ses actes, il doit en assumer les conséquences, être responsable. Dans le cas contraire (pas de prise de conscience), nous risquons de ramener le vivant comme simple matériau exploitable à l'infini, et l'homme lui-même. [...]
[...] C - Doit-on poser des limites à la manipulation du vivant? - C'est lorsqu'on a fait du vivant un objet expérimental que cela a permis la connaissance et a favorisé le développement de la technique en même temps. L'étude minutieuse des organismes vivantes peut nous donner le moyen de comprendre son fonctionnement et d'agir. - Cette étude ne répond pas à la question fondamentale : qu'est-ce que la vie? Où commence-t-elle? La science ne peut pas y répondre, la question devient éthique. [...]
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