- Le langage peut servir à la conviction et à la persuasion.
- Depuis Antiquité, les philosophes critiquent le langage.
- Platon : dénonce la tendance qu'ont les hommes de prendre les mots pour des choses (en particulier l'usage qu'en font les sophistes : la rétorique peut être au service du pouvoir). Celui qui a le pouvoir a la parole et celui que possède les mots à le pouvoir. Le langage, quand il est bien utilisé, peut faire apparaitre n'importe qui avec tel ou tel savoir sans qu'il en ait. (séduction de la parole). Passion pour le langage : on privilégie la forme au fond.
- Lagage peut être signe de notre faiblesse : car risque d'être trompé. On ne se méfie pas assez du langage. Par le simple fait de les nommer, on peut faire apparaitre les choses.
- Alain : On a tort de séparer le langage de l'acte (mots, parole, communication, ne sont pas que des outils, mots permettent de saisir le réel mais surtout de l'inventer; avec langage on peut agir sur autrui (blesser ou flater)). Homme = animal symbollique.
- Aristote : Langage dépasse emplement les 2 fonctions : communication et expression des sensations. Par les mots on accède à la conscience de soi.
- La psychanalyse montre que tout est langage. Dire ses peines et souffrances peut les réduir.
- St Augustin : parole peut être un acte (ex : "je vous bâtise", 'je vous condamne à mort"). Le langage a un réel pouvoir. Il convient alors de poser des liens entre pensée et langage.
- Si une pensée stucturée suppose la maîtrise d'un langage, ça veut dire que plus on possède de mots, plus notre conscience s'élargit, mais notre pensée serait alors prisonnière de notre langue maternelle. On ne pense alors que dans les mots.
[...] Dans l'art, le langage n'est pas un instrument. C'est un langage à lui seul, ça vaut pour soi. Ce qui compte dans l'art : liberté. L'art n'est pas un langage si on entend par langage : faire passer un message. II - Le langage est-il le propre de l'homme? - D'une manière générale, le langage permet de produire du sens en nommant les choses et il relie les êtres. Langage = mode naturel d'expression et de communication. - Descartes : Si les animaux n'ont pas de langage c'est parce qu'ils n'ont ni conscience ni pensées et donc rien à dire. [...]
[...] - L'art peut-il être considéré comme un langage? L'art est un outil de communication, mais le propre de l'oeuvre d'art ne sert pas à quelque-chose, elle ne sert qu'à elle-même. Ce serait réduire l'art à une fonction utilitaire. L'art est la représentation du monde réel, mais ce monde réel, sensible, étant lui-même une représentation du monde intelligible, l'art est alors une copie d'une copie. L'art est immitation mensongère (Platon). Dans l'art, aucun élément/détail ne fait sens à lui seul, ce qui fait sens, c'est l'ensemble. [...]
[...] - La psychanalyse montre que tout est langage. Dire ses peines et souffrances peut les réduir. - St Augustin : parole peut être un acte (ex : "je vous bâtise", 'je vous condamne à mort"). Le langage a un réel pouvoir. Il convient alors de poser des liens entre pensée et langage. - Si une pensée stucturée suppose la maîtrise d'un langage, ça veut dire que plus on possède de mots, plus notre conscience s'élargit, mais notre pensée serait alors prisonnière de notre langue maternelle. [...]
[...] - 3 facteurs nécessaires pour posséder un langage : - Facteur phisiologique (organe parole). - Facteur gramatical (structure de la parole). - Facteur sémantique. - Benveniste : 4différences : - Ordre phisiologique. - Pas de dialogue créatif chez l'animal. - Les signe du langage humain n'ont de sens que dans un contexte précis alors que chez les animaux : 1signe=1signe. - Langage = symbollique. Le langage humain est le seul qui soit symbollique. Il faut interpréter. III - Faut-il souhaiter une langue universelle? (voir feuille) IV - Peut-on tout dire? [...]
[...] - Depuis Antiquité, les philosophes critiquent le langage. - Platon : dénonce la tendance qu'ont les hommes de prendre les mots pour des choses (en particulier l'usage qu'en font les sophistes : la rétorique peut être au service du pouvoir). Celui qui a le pouvoir a la parole et celui que possède les mots à le pouvoir. Le langage, quand il est bien utilisé, peut faire apparaitre n'importe qui avec tel ou tel savoir sans qu'il en ait. (séduction de la parole). [...]
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